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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Activités

Noisy-le-Grand, 29 novembre 2019
Assemblée générale de l'association


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Le conseil d'administration de l'Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée a invité les membres de l'association à l'assemblée générale annuelle, le 29 novembre 2019 à 18 heures 30, au siège de l'association.

Rapport moral du conseil d'administration pour l'exercice 2018
Compte rendu de l'assemblée générale


Rapport moral du conseil d'administration pour l'exercice 2019

RAPPORT D’ACTIVITÉ POUR L’EXERCICE 2019

2019 տարեշրջանիբարոյականտեղեկագիր

 

        Pour les Arméniens du monde entier cette année encore fut riche et inoubliable en événements. En Arménie, le Premier ministre Nikol Pachinian, arrivé au pouvoir en mai 2018, au terme de ce qu’on avait appelé à l’époque la « révolution de velours », a voulu faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Aussitôt après son élection, pour renforcer sa légitimité, il a convoqué des élections législatives anticipées, qu’il a gagnées. La diaspora arménienne mondiale suivait avec attention l’évolution des événements, elle se posait la question : cet ancien journaliste, sans grande expérience dans le domaine politique réussira-t-il à incarner les aspirations du peuple arménien à une vie meilleure, sans décevoir ? Certes, Pachinian se déplace beaucoup, va à la rencontre de nombreux chefs d’État, y compris ceux de l’UE. Il entreprend des réformes ambitieuses, dans l’air du temps, à l’exemple de celle de l’université, où il veut développer les nouvelles technologies numériques, afin de préparer une génération de spécialistes. Moderniser la société arménienne ne se fait pas sans quelques heurts, alors, le PM vient de connaître à son tour une vague de manifestations d’étudiants, ainsi que des démissions de quelques hauts responsables…

          En France, rappelons qu’au début de l’année, le président de la République avait annoncé que le 24 avril allait s’inscrire dans le calendrier républicain pour devenir une Fête nationale. L’annonce a même été officialisée par un décret, cosigné par le Premier ministre. La communauté arménienne a accueilli la nouvelle positivement, et nous avons même consacré l’éditorial de notre dernier Bulletin de l’ACAM N° 91 (voir dans le site) à cet événement. Ce beau geste symbolique français reste unique en son genre, aucun autre État n’est allé aussi loin dans la confirmation des faits.

          Depuis plusieurs mois nous suivons avec inquiétude les événements concernant le Collège arménien Samuel Moorat de Sèvres (Hauts-de-Seine), premier établissement scolaire arménien de France (1846, 1928) et propriété des Pères Mékhitaristes (ordre monastique catholique) de l’Île St-Lazare, près de Venise. La scolarité n’est plus assurée et le bâtiment est vétuste. Pourtant, jusqu’aux années 90 l’école dispensait des cours hebdomadaires, jouissait d’une solide réputation et un grand nombre de jeunes d’origine arménienne y étaient éduqués. Le programme « Sèvres 2015» lancé à l’occasion du centenaire du génocide prévoyait une sérieuse transformation de l’institution, ainsi que la création d’un Centre de recherche sur le génocide des Arméniens. Il faut se rendre à l’évidence, les vocations tant pédagogiques qu’ecclésiastiques de la congrégation, aussi bien à Venise qu’à Sèvres ne sont plus assurées, malgré leur passé glorieux, sans oublier le manque chronique de moyens financiers. Pour autant, un décret datant du mois de juillet exclu toute vente du terrain. La situation s’est envenimée avec le temps, les lieux ont été vandalisés et une pétition a même circulé dans les réseaux sociaux, appelant à la sauvegarde de l’institution. L’association des anciens élèves du collège a organisé récemment une réunion à Paris dans le but de sauver le collège et trouver une solution pérenne. C’est dans ce contexte incertain que le siège de l’ordre religieux sur l’île St-Lazare a été submergé par des inondations il y a quelques jours seulement (le 12 novembre), dû à la montée des eaux de la lagune vénitienne. Ce temple de la culture et de l’art arménien qui abrite de remarquables fresques murales, des livres, des tableaux, des objets précieux d’une grande valeur a subi des dégâts, espérons-le, non irréversibles. Il est de notre devoir et à notre tour d’aider cette institution, qui a su au cours des siècles sauvegarder le patrimoine arménien.

          Autre fait marquant cette année fut l’annonce le 29 octobre dernier de la Chambre des représentants des États Unis qui a adopté une résolution, reconnaissant formellement le génocide arménien lors d’un vote symbolique inédit. À peine avons-nous appris la bonne nouvelle, que le président turc s’est empressé de s’envoler vers Washington. Il a suffi d’une rencontre avec le président américain et avec les sénateurs républicains à la Maison-Blanche et la résolution a été rapidement bloquée par le Sénat. Pour ne rien laisser au hasard, le secrétaire général de l’OTAN a réitéré le rôle important de l’allié turc dans le Proche Orient. Toutes ces manœuvres montrent encore une fois à quel point la question arménienne reste d’actualité dans le contexte explosif de cette partie du monde.

          Dernière minute enfin, nous venons de recevoir de Sophia Publications en service de presse le numéro de décembre 2019 de la revue Historia, dans lequel un dossier spécial de 60 pages intitulé « CES ARMÉNIENS qui ont fait la FRANCE » est en vente dans les kiosques depuis le 21 novembre.

          Concernant notre association, grâce aux encouragements de nos adhérents et sympathisants, notre situation varie relativement peu. Heureusement, nos généreux donateurs ne nous oublient pas, alors pour cette année nos remerciements s’adressent d’abord à eux : Armand Tchouhadjian, Jean-Pierre Hatchikian, Kégham Torossian, Jacques Deyirmendjian, André Yédikardachian, Dr Agop Kerkiacharian, Raffi Aslanian, Léon Sabondjian. Nous avons hélas perdu au cours de l’année deux membres-donateurs : Roger Tcherpachian – grand bienfaiteur en Arménie, de l’église arménienne, de la communauté arménienne, et aussi de l’ACAM. Faisant confiance à notre association, il nous avait contactés et proposés d’organiser la cérémonie de commémoration du génocide des Arméniens à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), où il avait fait don (dans les années 90) d’un monument khatchkar. Pendant plus de 10 ans, nous avons respecté sa volonté en organisant de la meilleure façon possible et avec de nombreux invités officiels des cérémonies dignes et inoubliables.  Cette année au mois d’avril, il était encore présent, très modestement, comme toujours, mais un peu affaibli. (V. dans le site www.acam-France.org, dans la rubrique - Activités ACAM les photos de toutes les cérémonies). L’autre membre qui nous a quittés est Stéphen Stépanian, ancien chef d’entreprise, spécialiste en informatique et activiste au sein de la communauté catholique arménienne de Paris. Il nous a toujours encouragés et a contribué à l’élaboration du lexique français – arménien occidental, édité par l’ACAM.

Nous sommes heureux de compter parmi nous un membre moral, c’est l’Association pour promouvoir le Français des affaires (APFA). Notre collaboration avec cette association de renommée nationale date depuis les années 2000. Rappelons-nous, ils ont acheté 25 exemplaires du livre « Mon père, le magicien du bois » d’Annie Pilibossian, édité par l’ACAM, pour l’offrir aux étudiants étrangers, lauréats du « Mot d’or » de la francophonie et futures spécialistes de la langue française. (V. Bulletin de l’ACAM N° 90) En 2008, c’était Mooshegh Abrahamian qui avait gagné la médaille « Le Mot d’or de la traduction 2007 » pour la première traduction en français du roman de Raffi « Le fou » édité chez Bleu autour. (V. Bulletin de l’ACAM N° 69). L’ancien président Philippe Pilibossian œuvre depuis plusieurs années pour le rapprochement de nos deux associations.

Ces soutiens nous encouragent à poursuivre nos activités, mais ils ne suffisent plus. Chaque année la mairie de Noisy-le-Grand, où est domiciliée notre association nous envoie un dossier de demande de subvention à remplir, que nous retournons complet en respectant les délais. Depuis trois ans, aucune aide ne nous est accordée de la commune, alors que c’est la seule subvention que nous sollicitons. Ce fait devient inquiétant, compte tenu des dépenses liées à l’organisation de notre prochaine grande manifestation en janvier-février 2020, à savoir l’exposition, à laquelle notre invité d’honneur sera le sculpteur Kazan, l’arménien le plus connu de Noisy, cofondateur de l’ACAM.

Parmi nos activités permanentes, le Bulletin de l’ACAM continue à être édité. Comme vous le savez, notre publication a subi plusieurs améliorations, qui reflètent l'évolution de la vie associative, culturelle, ainsi que l’utilisation des nouvelles technologies dans le quotidien familial. Pour le numéro 91 publié en avril 2019, comme pour les numéros précédents, la création graphique a été confiée au graphiste connu Victor Hidalgo. Le comité de rédaction travaille toujours bénévolement. Daniel Ter Sakarian et Jean-Pierre Hatchikian sont nos collaborateurs pour les textes en français. Notre périodique couvre en priorité nos activités. Depuis le numéro 90, sorti en 2018, nous mettons la liste de nos activités passées depuis la création de notre association et nous ajoutons des photographies en couleurs. Afin de rendre le Bulletin plus attractif, la page Livres en arménien, seulement pour les ouvrages que nous recevons en service de presse a été ajoutée, sous l'œil attentif de Simon Babikian. Rappelons que ces livres ne sont pas en vente, ils figurent dans les pages de notre bulletin à titre informatif. L’école des Gobelins ne peut plus assurer l’impression de la version papier, alors nous avons trouvé une autre solution, dorénavant, elle se fait par PulsioPrint, un imprimeur bulgare, qui le fait moyennant une somme qui tourne autour de 250 euros (tirage et envoi).

 

Notre site Internet :www.acam-france.org, continue à fonctionner grâce à  l’excellent travail de son administrateur Jean-Pierre Hatchikian. Il accomplit cette tâche volontaire de façon remarquable depuis 1997. Grâce à sa fonctionnalité, notre site culturel et associatif arménien est toujours incontournable, tout le monde connaît la Bibliographie qui répertorie des ouvrages, écrits en français sur les Arméniens. Ainsi, à ce jour 1181 auteurs et 2367 tomes y sont inscrits. Rappelons que l'importante augmentation par auteurs, due à l’ajout d’ouvrages de la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne de Paris continue à enrichir la longue liste des œuvres existantes. Depuis 2011, Jean-Pierre met son savoir-faire et sa longue expérience dans le domaine du livre et d’internet au profit de cette bibliothèque particulière. Régulièrement, il envoie par courriel des informations culturelles et diverses annonces à des milliers d’abonnés. En plus des membres de l'association, parmi ces inscrits figurent les adresses de responsables associatifs, de centres culturels, de personnalités de la communauté arménienne, de particuliers. Notons que le partenariat concernant la fréquentation du site de l’ACAM, sa Bibliographie et la firme Amazon, spécialisée dans le commerce électronique de vente de livres et d’autres produits culturels se poursuit avec succès. Il nous rapporte le minimum nécessaire pour alimenter l'hébergement de notre site.

Parmi nos activités ponctuelles, l’ACAM a participé dans les Salons du livre arménien (en 2017, 2018 et en 2019) en région parisienne, notamment à Alfortville, à Paris et à Marseille. Pour la première fois, un ouvrage édité par l’ACAM a été présenté et mis en vente au cours d’une manifestation culturelle de grande ampleur, un lieu incontournable de rencontre où le public découvre l’Arménie et les Arméniens sous différentes formes littéraires. Le livre-album « Mon père, le magicien du bois » écrit par Annie Pilibossian, fruit d’un travail de recherche de plus de cinq ans a bénéficié de l’attention particulière de notre communauté à la rencontre de l’artisanat d’art d’exception.

  Le 12 avril dernier, l’émission « Libre journal des artisans» sur radio Courtoisie, animée par Rémy Bonvialle, assistée par Éric Hamers a accueilli sur le plateau Annie Pilibossian. L’entretien portait le sous-titre « Regards sur une vie de création » et concernait le livre « Mon père, le magicien du bois ». Pendant une trentaine de minutes, l’auteur a évoqué les raisons d’écriture du livre, les quotidiens difficiles du travail créatif de l’artiste, les particularités de chaque œuvre, la maîtrise des différentes techniques utilisées. Le diamantaire et bijoutier Hamers, impressionné par les photos des œuvres, notamment par l’ensemble mobilier de bureau « Danse de Thrace », a commenté sur l’antenne son étonnement que le maître-sculpteur a fait tout le travail seul, sans aide de personne, alors qu’il était en âge avancé, à 83 ans. Il a comparé ce mobilier avec le travail de l’ébéniste de Louis XIV, André Boulle, lequel bénéficiait de l’aide d’une myriade d’ouvriers… Le patron de l’émission a posé ensuite des questions sur les activités de l’ACAM.

 

  Les informations nécessaires ont été communiquées à l’antenne. Il faut ajouter qu’à notre connaissance c’est la seule émission de radio qui parle régulièrement de l’artisanat d’art.

  Pendant les mois qui suivirent, des associations commandèrent des exemplaires du livre, envoyés par voie postale et par les soins de l’ACAM.

  Une nouvelle édition (autoédition) de l’ouvrage en langue bulgare a été imprimée en Bulgarie et pendant les mois d’été Annie Pilibossian a présenté le nouveau livre au public arménien de Sofia et de Plovdiv.

            La traditionnelle cérémonie de commémoration a eu lieu le 25 avril à 18 h en présence de nombreuses personnalités politiques, associatives et des civils. L’hommage a débuté sous un ciel menaçant avec l’allocution de la F.C.R.F.A. (Fédération des combattants et résistants Franco-Arméniens) organisatrice de l’événement. Son président Jacques Deghirmendjian a remercié la France d’avoir instauré une journée nationale de commémoration du génocide des Arméniens. Jean-Marc Boccara, maire adjoint, chargé des anciens combattants et du devoir de mémoire a ensuite pris la parole au nom du maire de Charenton, ce dernier étant absent, retenu par d’autres obligations. Pour la première fois, Igor Semo, le nouveau maire de Saint-Maurice s’est incliné devant le khatchkar et a prononcé un discours avec quelques mots en arménien. Sa bonne humeur a ravi le public, il a exprimé sa volonté de mieux connaître les Arméniens. La troisième personne à prendre la parole fut notre fidèle ami Michel Herbillon, député de Val-de-Marne. Il n’a pas manqué de souligner la bonne et régulière collaboration avec l’ACAM, coorganisatrice de la cérémonie. À la fin, nous avons pu entendre Narine Nikolian, chargée des affaires consulaires auprès de l’ambassade d’Arménie. Son intervention poignante a ému le public. La minute de silence suivit du dépôt des gerbes et des hymnes nationaux ont de nouveau retenti dans l’air embaumé du jardin fleuri. (V. dans le site des photos et le compte-rendu).

Il est à noter que Jacques Deghirmendjian a refusé de donner la parole à Annie Pilibossian, qui voulait juste saluer la mémoire d’Arsène Tchakarian, ce grand monsieur inlassablement présent tous les ans à la cérémonie, tragiquement décédé en aout 2018. D’autant plus regrettable que sa veuve et sa fille étaient toutes les deux présentes à l’hommage. (V. Bulletin de l’ACAM N° 90) L’ACAM a dû se contenter du dépôt de la gerbe.

En ce mois de novembre, nous terminons l'année civile avec une réunion de travail des participants dans la future grande manifestation que nous coorganisons avec le service culturel de la commune de Noisy-le-Grand. Nous sommes persuadés que les discussions et les échanges d'idées nous feront réfléchir sur l’organisation concrète de l’exposition à la Villa Cathala et montreront le meilleur de l’art et de l’artisanat arménien dans une entente cordiale avec tous les participants.

 

Fait à Noisy, le 20 novembre 2019

 

Pour le CA, la présidente


Compte rendu de l'assemblée générale

COMPTE RENDU DE L'ASSEMBLEE GENERALE DU 29 NOVEMBRE 2019

 

Le vendredi 29 novembre 2019, à 18h30, les membres de l'ACAM se sont réunis en Assemblée générale ordinaire au siège de l’association à Noisy-le-Grand, suite à la convocation individuelle, adressée à chaque adhérent par le CA. Il a été dressé une feuille de présence, signée par chaque membre, entrant en séance, tant en son nom personnel, que comme mandataire.

 

Bureau de l'Assemblée

          L'assemblée désigne comme :

                    Président de séance : Annie Pilibossian.

                    Secrétaire de séance : Daniel Ter-Sakarian.

                    Assesseur scrutateur : Arthur Zurabyan.

          Le bureau ainsi constitué, la présidente constate d'après la feuille de présence que les membres présents et/ou représentés réunissent 35 personnes sur 46 cotisants à jour de leurs cotisations, plus un membre moral. Le quorum nécessaire d'après les statuts étant atteint, la présidente déclare alors que l'Assemblée est régulièrement constituée et ouvre la séance à 18h40.

Il est déposé sur le bureau : les statuts, la feuille de présence, les pouvoirs, le texte de la lettre de convocation adressée à chaque membre avec l'ordre du jour suivant :

          1) Rapport d’activités du CA pour l’exercice 2019, suivi d'un vote.

          2) Rapport financier et approbation des comptes de l’exercice 2018 (clos), suivi d'un vote et de l’exercice 2019 (provisoire) sans vote.

          3) Réunion de travail avec les participants de l’exposition exceptionnelle, en partenariat avec la municipalité de Noisy-le-Grand, d’après le projet final présenté et accepté par le maire-adjoint de la culture en octobre 2019.

 

Rapport d’activités du CA pour l’exercice 2018

          La présidente fait la lecture du rapport d’activités à l'Assemblée.

Parmi les activités permanentes, un numéro du Bulletin de l’ACAM N° 91 a été édité de 8 pages en avril 2019, avec des articles concernant les activités de l’ACAM, notamment les expositions organisées depuis sa création, les nouvelles culturelles nationales et internationales, ainsi que des annonces de livres écrits en langue arménienne. Le dernier numéro consacre l’éditorial à la journée nationale de commémoration du génocide des Arméniens, décrétée par le Président de la République. Le site internet www.acam-france.org continue à s’enrichir. En plus de la Bibliographie qui répertorie les ouvrages, écrits en français sur les Arméniens, l’appel lancé sur la possibilité des internautes d’effectuer des achats en ligne sur www.amazon.fr en passant par le site a porté des fruits modestes cette année.

Le CA a salué nommément tous ceux, qui depuis des années soutiennent l’association et lui adressent félicitations et remerciements. Parmi les activités ponctuelles, l’ACAM a de nouveau participé aux Salons du livre arménien en région parisienne. Pour la deuxième fois, un livre édité par l’ACAM a été présenté et mis en vente au cours d’une manifestation culturelle de grande ampleur, un lieu incontournable de rencontre où le public découvre l’Arménie et les Arméniens sous différentes formes littéraires. Le livre-album « Mon père, le magicien du bois » écrit par Annie Pilibossian sur les travaux du maître sculpteur sur bois Ovaguim Ovaguimian a bénéficié de l’attention de notre communauté à la rencontre d’un sujet rarement traité.

          Autre  activité ponctuelle fut la traditionnelle participation de l’ACAM le 25 avril en tant que coorganisatrice de la cérémonie de commémoration du génocide des Arméniens à Charenton-le-Pont avec les prises de paroles et dépôt de gerbes de l’ensemble des participants. Nous avons remarqué la toute première participation du nouveau maire de Saint-Maurice, qui a réussi à prononcer quelques mots en arménien. L’ambassade d’Arménie a été représentée par Mme Narine Nikolian, chargée des affaires consulaires. Nous avons fait connaissance avec la veuve et la fille de M. Arsène Tchakerian, ce grand monsieur, inlassablement présent, tous les ans aux cérémonies, récemment décédé suite à une agression. Parmi les présents, Roger Tcherpachian, donateur du monument khatchkar, un peu diminué, mais toujours souriant et content de voir beaucoup de monde dans le square qui abrite son monument. Hélas, quelques mois plus tard son décès nous a tous attristés.

          Le 12 avril dernier, l’émission «Libre journal des artisans» sur radio Courtoisie, animée par Rémy Bonvialle, assisté par Éric Hamers a accueilli sur le plateau Annie Pilibossian. L’entretien portait le sous-titre « Regards sur une vie de création » et concernait le livre « Mon père, le magicien du bois ». L’auteur a évoqué les raisons d’écriture du livre, les quotidiens difficiles du travail de l’artiste, les particularités de chaque objet, la maîtrise des différentes techniques utilisées. Le diamantaire et bijoutier Hamers, impressionné par les photos des œuvres a comparé ces mobiliers avec le travail de l’ébéniste de Louis XIV, André Boulle, lequel bénéficiait de l’aide d’une myriade d’ouvriers… Le patron de l’émission a posé ensuite des questions sur les activités de l’ACAM. Les informations nécessaires ont été communiquées à l’antenne. Il faut ajouter qu’à notre connaissance c’est la seule émission de radio qui parle régulièrement de l’artisanat d’art.

          Pendant les mois qui suivirent, des associations commandèrent des exemplaires du livre, envoyés par voie postale et par les soins de l’ACAM.

          Une nouvelle édition (autoédition) de l’ouvrage en langue bulgare a été imprimée en septembre en Bulgarie et Annie Pilibossian a présenté le nouveau livre pendant les mois d’été devant le public à Sofia et à Plovdiv.

          Daniel Ter Sakarian, vice-président et cofondateur de l’ACAM a présenté sa démission pour cause de son âge avancé. Nous tenons à remercier la famille Ter Sakarian pour le soutien et la disponibilité permanents à nos côtés pendant toutes ces années.

          Après discussion et toutes explications étant données, on procède au vote : contre : 0 ; abstention : 0 ; pour : unanimité. Le rapport moral est approuvé à l'unanimité des présents et représentés.

 

Compte de résultat Exercice 2018

La présidente de séance fait lecture des comptes, arrêtés au 31/12/2018 :

          Produits : 3808,74 €

          Charges : 3808,74 €

Toutes explications étant données, on procède au vote : contre : 0 ; abstention : 0 ; pour, unanimité. Les comptes sont approuvés à l'unanimité des présents et représentés, quitus est donné au CA.

 

Le compte de résultat provisoire de 2019, pour lequel n’a pas eu de vote.

          Produits : 828,80 €

          Charges : 2465,02 €

Les charges ont considérablement augmentés, du fait entre autre de l’achat du billet A/R du sculpteur KAZAN (Buenos-Aires-Paris-Buenos Aires). Il sera notre invité d’honneur à l’exposition exceptionnelle que l’ACAM prépare pour le début de l’année prochaine. D’autres achats liés au même événement entraîneront des dépenses, non prises en charge par la commune de Noisy à ce jour.

À noter, en 2017, 2018 et 2019 l’ACAM n’a pas reçu de subvention de la Commune de Noisy-le-Grand, malgré les délais respectés et les dossiers remplis correctement.

Depuis 2016 la banque Société Générale où est domicilié le compte de l’ACAM prend des frais de dossier administratif. En 2018 la somme prélevée a augmentée, elle est de 162,00 €. Une lettre a été adressée à la direction de l’agence, afin de procéder si possible à la rétrocession de la somme. Au lieu et place de réponse, la direction de la banque a procédé au changement de nom de prélèvement, qui s’appelle maintenant Jazz, il s’agit d’un prélèvement mensuel de 10,20 €, soit une légère diminution annuelle de 20 €. Cette situation scandaleuse n’est pas prête de s’arrêter…

Rappelons que la mise en page, l’impression et le transport du livre « Mon père, le magicien du bois », édité par l’ACAM mais payé par l’auteur, ont coûté 3050 € en 2017, non remboursés à ce jour à l’auteur Annie Pilibossian.

 

          Réunion de travail avec les participants de l’exposition AR(T)MÉNIE en partenariat avec la municipalité de Noisy-le-Grand.

          Bref historique : Un projet initial a été présenté à Marylise Martins, Adjointe au maire de Noisy-le-Grand, Déléguée à la culture et aux Manifestations culturelles dès le mois de mars 2018. À la rentrée 2018-19, l’ACAM a été contacté par Anne Pageot, coordinatrice de la Villa Cathala — Maison des arts et des Associations, où se tiendra l’événement. Un premier rendez-vous a eu lieu en janvier 2019 pour désigner les dates approximatives, montrer les photos des tableaux qui vont être exposés. L’exposition qui devait se tenir en automne 2019, étalée sur trois semaines, se tiendra finalement entre le 18 janvier et le 8 février 2020.

L’annonce du projet a été mise dans le numéro du Bulletin de l’ACAM N° 90 et consultable en ligne et le projet initial en pièce jointe au CR de l’AG 2018.

Depuis cette période, deux changements majeurs ont eu lieu au sein de la Villa Cathala : la coordinatrice a été remplacée et la Maison des associations a déménagé.

Le projet définitif a été accepté le 24 octobre 2019 par l’adjointe au maire et la nouvelle coordinatrice de la Villa Cathala, après un RV avec la présidente de l’ACAM.

La veille de la réunion, nous avons reçu la Convention d’exposition, signée par Madame le Maire de Noisy. Elle stipule que la signature de la part de l’ACAM doit se faire sans aucun ajout ni modification.

Les artistes suivants étaient présents à la réunion de travail le 29 novembre 2019 :

—    L’association MUSCARI en la personne de son président Manoug PAMOKDJIAN et la secrétaire Narot TUFEKCI ;

—    Jean-Pierre SÉFÉRIAN ;

—    Claude MUTAFIAN ;

—    Toros ALADJAJIAN ;

—    Arthur ZURABYAN.

Absents : L’invité d’honneur, le sculpteur Kazan, il habite Argentine et se déplacera spécialement pour le vernissage ;

 ­—  Asilva pour cause maladie. Elle participera à l’exposition avec deux tableaux et nous aidera en tant que conceptrice d’installation.

Après lecture du projet définitif, ainsi que de la Convention d’exposition, et après discussions, les conclusions suivantes ont été retenues :

1.)     L’ACAM désignera deux responsables qui veilleront et aideront l’installation de l’exposition.

2.)     L’ACAM demande une réunion dans les plus brefs délais avec Nordine, régisseur de la Villa.

 

L’ordre du jour étant épuisé, la réunion est levée à 21h30.

 

 

Pour le CR :

Président de séance : A. Pilibossian

Secrétaire de séance : A. Zurabyan


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