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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Haïganouche GRKACHARIAN

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Livre numéro 1850
Haïganouche GRKACHARIAN --- Cliquer pour agrandir Hadjn si on t'oublie
 
Titre : Hadjn si on t'oublie / auteur(s) : Haïganouche GRKACHARIAN -
Editeur : Le Cercle d écrits caucasiens
Année : 2012
Imprimeur/Fabricant : Le Cercle d'écrits caucasiens -- 77260 Chamigny
Description : 15 cm x 21 cm, 254 pages, couverture illustrée en couleurs
Collection : Mémoires
Notes :
Autres auteurs : Pierre TER-SARKISSIAN [traducteur] -
Sujets : Génocide arménien -- Hadjin -- Récits personnels
ISBN : 9782917650127
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 18,00 euros

Commentaire :

Mme Haiganouche Grkacharian raconte dans son livre l’histoire de ses parents tous deux originaires de Hadjn en Cilicie, ville théâtre de deux épisodes tragiques en 1909 et 1920, tout en se référant aux évènements déjà gravés dans l’Histoire. Un témoignage bouleversant et enrichissant.
Pour ce témoignage sur les péripéties dramatiques dont la ville de Hadjn fut le théâtre en avril 1909, et celles notamment de mars à octobre 1920 qui se conclurent par la chute de la ville aux mains des kémalistes et le massacre de sa population civile de huit mille âmes, l’auteur s’est référé aux évènements déjà gravés dans l’histoire, ainsi qu’aux souvenirs de ses parents qui en étaient originaires depuis plusieurs générations.
Si deux épisodes tragiques survenus en onze ans sont suffisamment connus grâce aux récits de témoins oculaires et de missionnaires américains, comme par exemple, Rose Lambert présente sur place en 1909, et d’officiers français de l’Armée d’Orient présents en 1919-1921 en Cilicie, en particulier Paul du Véou et le colonel Edouard Brémond, l’extrême rareté des souvenirs personnels sur les sièges de Hadjn contribue à la valeur de ce témoignage.
L’essentiel en est constitué par les souvenirs, d’une part, de déportation des parents de l’auteur en juin 1915 et de leur marche d’un camp de tri et de concentration à l’autre à travers le désert syrien jusqu’à la ville de Rakka, qui devint le refuge providentiel jusqu’à la fin de la Première guerre mondiale, et, d’autre part, du second siège et de la chute de leur ville retrouvée en janvier 1919.

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