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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Khoren MARGOSSIAN
( n. 1909 )

L'auteur

 
Naissance en 1909 à Arouzga (Turquie)
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Livre numéro 910
Khoren MARGOSSIAN --- Cliquer pour agrandir Odyssée d'un enfant arménien
 
Titre : Odyssée d'un enfant arménien / auteur(s) : Khoren MARGOSSIAN -
Editeur : La Pensée Universelle
Année : 1975
Imprimeur/Fabricant : 69-Lyon : impr. Boursier
Description : 155 p. ; 18 cm
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Autobiographie
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 26,50 FRF

Commentaire :

Préface de l'auteur

J'ai écrit mes mémoires très simplement; aucun écrivain ne m'a aidé à les rédiger.

Tous les survivants arméniens ont leur histoire, ne croyez pas qu'écrire nos mémoires soit un plaisir, mais au contraire un rappel de nos douleurs et de nos pertes. Avec ces mémoires nous pleurons encore une fois et nous sommes très malheureux.

Mais toi Cher Lecteur, sois heureux, vis en paix. Le monde est méchant, sois attentif. Nous avons pleuré pour tous et avons eu du malheur pour tous. Mais il en est assez. Vis librement. C'est à toi qu'appartient le monde. Que plus jamais la terreur ne règne sur cette terre.

Khoren MARGOSSIAN


"Tout commença le 21 juin 1915, le matin de très bonne heure, nous nous trouvions encerclés par les gendarmes turcs.
Le maire du village avait reçu l'ordre d'aviser la population de se trouver prête dans les deux heures suivantes afin de quitter le village et de prendre la route. Peu de choses nous étaient nécessaires, ce voyage ne devait pas durer longtemps aux dires des gendarmes. Nous devions rentrer chez nous quelques heures plus tard.
Naturellement, retour à la maison voulait dire beaucoup de choses, la population n'était pas dupe et avait bien compris la signification de l'ordre reçu. Pour nous il ne restait plus qu'à obéir et à prendre la route. Ainsi, dans l'angoisse et la peur la population a commencé à charger les chariots, d'objets précieux, et utilitaires pour eux.
Dans mon village toute la jeunesse avait été mobilisée au préalable par le gouvernement turc, mon père et mon frère faisaient partie des recrutés.
De plus, les autorités avaient réquisitionné toutes les armes à feu jusqu'aux couteaux de cuisine. Nous étions complètement sous le joug des Turcs..."


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