Ass. Arménienne dAide Sociale (AAAS)77, rue La Fayette - 75009 Paris |
Association caritative383 | |
Téléphone : | 01 48 78 02 99 |
Fax : | 01 42 80 61 45 |
Site internet : | www.aaas.fr |
E-mail : |
Commentaire : | La plus ancienne des associations arméniennes de France créée en 1890, la première à être reconnue d’utilité publique en 1956 (décret du 8 juin 1956). L’AAAS a été le bras social de la communauté arménienne de France au cours de toutes les crises de la fin du XIXe et du XXe siècles. Après la deuxième guerre mondiale, à la demande des organisations internationales, elle mit sur pied un réseau d’établissements de retraite pour héberger les apatrides âgés d’origine arménienne sans ressources. Elle gère à l’heure actuelle, 3 établissements de retraite conformes aux normes de sécurité et de confort, deux dans le Val d’Oise (Montmorency et Gonesse) et un dans le Var (Saint Raphaël). Dans le domaine social, l’AAAS attribue des bourses à des étudiants d’origine arménienne et ces derniers temps, elle a fait un gros effort pour s’occuper des demandeurs d’asile arméniens en les assistant sans les encourager à rester en France ni à favoriser l’obtention du statut de réfugié. Elle met actuellement sur pied un programme de rapatriement vers l’Arménie de demandeurs d’asile déboutés. Par ailleurs, l’AAAS vient d’ouvrir un bureau en Arménie sous la forme d’une fondation de droit local intitulée Fondation Arméno-Française pour le Développement dont l’objet est de monter des projets de développement dans le secteur social en Arménie en partenariat avec les organisations internationales. L’AAAS est financée uniquement par les dons et legs de la communauté arménienne. Vasken Meldonyan est le directeur général des Maisons de retraites de l'AAAS (Montmorency, Gonesse, St-Raphaël) Depuis 120 ans, l'Association Arménienne d'Aide Sociale s'investit pour secourir les Arméniens les plus fragiles, qu'ils se trouvent en France ou en Arménie. « Au service des Arméniens depuis 1890... » La devise de l'association arménienne d'aide sociale (AAAS) effleure à peine le chemin parcouru depuis 120 ans. La plus ancienne organisation arménienne de France a connu trois siècles, un génocide, plusieurs conflits, dont deux mondiaux, une indépendance... A chaque fois, elle a su ajuster sa mission aux besoins économiques et sociaux des Arméniens les plus démunis. Maisons de retraites, accueil des réfugiés, des étudiants et désormais aide sociale en Arménie, autant d'actions qui l'ont imposée comme une association arménienne de référence. Le 5 octobre 2010 prochain, elle célèbrera cet héritage à l'occasion d'un dîner de gala. Aide d'urgence aux réfugiés Inciter le retour volontaire Une action étendue à l'Arménie Marion Perroud, Nouvelles d’Arménie Magazine, numéro 161, Mars 2010 Texte de Philippe Pilibossian, Bulletin de l’ACAM, numéro 40, avril-juin 1999 Première association arménienne de France, l'Association Arménienne d'Aide Sociale est plus que centenaire. En effet, dans les années 1880, un groupe d'Arméniens avaient entrepris de mettre sur pied un organisme pour secourir les réfugiés arméniens désemparés qui arrivaient à Paris, et c'est en 1890 que leurs efforts furent couronnés. Ainsi est née la première association arménienne de France, sous le nom d'Union de Bienfaisance Arménienne, qui en 1891 sera reconnue par le Gouvernement et, plus tard, prendra le nom actuel d'Association Arménienne d'Aide Sociale. Après les massacres d'Adana de 1895-1896, le nombre de réfugiés augmente. La nouvelle association arrive à obtenir un financement du Gouvernement pour les aider. Mais le plus grand contingent d'immigrés vient du Génocide de 1915, de l'incendie de Smyrne en 1922 et du retrait des forces françaises de Cilicie. Installée alors rue Jean Goujon, l'AAAS arrive à les secourir. Périodiquement, des Arméniens désemparés arrivent à la capitale depuis 1975 du Liban, d'Iran, d'Anatolie orientale, d'Arménie et du Kharabagh. Jusqu'à maintenant, elle continue sa première mission : secourir dans tous les aspects les nouveaux arrivants à la capitale ; elle est membre, avec l'UGAB et la Croix Bleue, du Comité de coordination des Associations arméniennes d'entraide sociale. En 1949, l'AAAS ouvre sa maison de retraite à Andilly, dans la banlieue Nord de Paris. Quatre années plus tard, elle ouvre une deuxième maison à Montmorency. Les efforts des membres, tous bénévoles, sont couronnés de succès : en 1956, elle est reconnue d'utilité publique et seule de son espèce pendant longtemps, avant la Croix Bleue des Arméniens de France. Actuellement, l'AAAS gère trois maisons de retraite, celle de Montmorency, de Saint-Raphaël (dans le Var, ouverte en 1959) et de Gonesse, où sont accueillies et soignées une centaine de personnes âgées. Bien que la gestion de ces maisons soit sa principale activité, elle continue à secourir les réfugiés et les personnes ayant besoin d'aide. De plus, elle déploie des aides sociales et caritatives : bourses aux étudiants de l'enseignement supérieur (donations de R. Margossian, Dr. Krikorian, Mlle Torossian), aide aux écoles. Philippe Pilibossian, Bulletin de l’ACAM, numéro 40, avril-juin 1999 |
Déclaration : | Déclarée sous le numéro 162.221, reconnue d'utilité publique par décret du 8 juin 1956 |
Numéro R.N.A. : | |
Objet : | |
Bureau : | Président : Alain TOUHADIAN, Vice-Présidents : Alexis GOVCIYAN, Raffi BAKERDJIAN, Trésorier : Zareh BERBERIAN, Secrétaire Général : Katchig KATCHIKIAN, Secrétaire Général Adjoint : Jacqueline KANARIAN |
Publications : | Lettre semestrielle adessée aux membres |
Membres : | |
Cotisation : | Adhérent étudiant ou retraité - 16 euros ; adhérent : 32 euros ; donateur : 150 euros ; bienfaiteur : 1000 euros |
Historique Journal Officiel : |
Mise à jour : 2011 |