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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Ass. Arménienne d’Aide Sociale (AAAS)

77, rue La Fayette - 75009 Paris

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Association caritative383

Téléphone : 01 48 78 02 99
Fax : 01 42 80 61 45
Site internet : www.aaas.fr
E-mail :

Célébration du 50e anniversaire de la Maison de retraite de Montmorency (Val d'Oise) --- Cliquer pour agrandir
Célébration du 50e anniversaire de la Maison de retraite de Montmorency (Val d'Oise)
Célébration du 50e anniversaire de la Maison de retraite de Montmorency (Val d'Oise) --- Cliquer pour agrandir
Célébration du 50e anniversaire de la Maison de retraite de Montmorency (Val d'Oise)
Célébration du 50e anniversaire de la Maison de retraite de Montmorency (Val d'Oise) --- Cliquer pour agrandir
Célébration du 50e anniversaire de la Maison de retraite de Montmorency (Val d'Oise)
AG 2010, le président Alain Touhadian (© Pilibossian) --- Cliquer pour agrandir
AG 2010, le président Alain Touhadian (© Pilibossian)
AG 2010, Christine Ansourian, la directrice de l'établissement de Montmorency (© Pilibossian) --- Cliquer pour agrandir
AG 2010, Christine Ansourian, la directrice de l'établissement de Montmorency (© Pilibossian)
AG 2010, Raffi Garabédian, le directeur de l'établissement de Gonesse (© Pilibossian) --- Cliquer pour agrandir
AG 2010, Raffi Garabédian, le directeur de l'établissement de Gonesse (© Pilibossian)

Commentaire :
La plus ancienne des associations arméniennes de France créée en 1890, la première à être reconnue d’utilité publique en 1956 (décret du 8 juin 1956). L’AAAS a été le bras social de la communauté arménienne de France au cours de toutes les crises de la fin du XIXe et du XXe siècles. Après la deuxième guerre mondiale, à la demande des organisations internationales, elle mit sur pied un réseau d’établissements de retraite pour héberger les apatrides âgés d’origine arménienne sans ressources.

Elle gère à l’heure actuelle, 3 établissements de retraite conformes aux normes de sécurité et de confort, deux dans le Val d’Oise (Montmorency et Gonesse) et un dans le Var (Saint Raphaël).

Dans le domaine social, l’AAAS attribue des bourses à des étudiants d’origine arménienne et ces derniers temps, elle a fait un gros effort pour s’occuper des demandeurs d’asile arméniens en les assistant sans les encourager à rester en France ni à favoriser l’obtention du statut de réfugié. Elle met actuellement sur pied un programme de rapatriement vers l’Arménie de demandeurs d’asile déboutés.

Par ailleurs, l’AAAS vient d’ouvrir un bureau en Arménie sous la forme d’une fondation de droit local intitulée Fondation Arméno-Française pour le Développement dont l’objet est de monter des projets de développement dans le secteur social en Arménie en partenariat avec les organisations internationales.

L’AAAS est financée uniquement par les dons et legs de la communauté arménienne.

Vasken Meldonyan est le directeur général des Maisons de retraites de l'AAAS (Montmorency, Gonesse, St-Raphaël)
Directeur de l'établissement de Gonesse : Raffi Garabédian
Directrice de l'établissement de Montmorency : Christine Ansourian
Directeur de l'établissement de Saint-Raphaël : Nathalie Garabédian-Viteau


Depuis 120 ans, l'Association Arménienne d'Aide Sociale s'investit pour secourir les Arméniens les plus fragiles, qu'ils se trouvent en France ou en Arménie.

« Au service des Arméniens depuis 1890... » La devise de l'association arménienne d'aide sociale (AAAS) effleure à peine le chemin parcouru depuis 120 ans. La plus ancienne organisation arménienne de France a connu trois siècles, un génocide, plusieurs conflits, dont deux mondiaux, une indépendance... A chaque fois, elle a su ajuster sa mission aux besoins économiques et sociaux des Arméniens les plus démunis. Maisons de retraites, accueil des réfugiés, des étudiants et désormais aide sociale en Arménie, autant d'actions qui l'ont imposée comme une association arménienne de référence. Le 5 octobre 2010 prochain, elle célèbrera cet héritage à l'occasion d'un dîner de gala.

Aide d'urgence aux réfugiés
Sa capacité d'adaptation et d'investissement représente sans doute sa plus grande force. Dès les premières années, elle doit faire face à l'arrivée massive, en France, de rescapés arméniens des massacres successifs de la fin du XIXe, début du XXe siècle. Sa mission initiale d'accueil des étudiants arméniens se transforme en aide d'urgence des réfugiés. « Très rapidement, l'association s'est recentrée sur les besoins primaires des nouveaux arrivants comme la distribution de nourriture, de vêtements, raconte Alain Touhadian, président de l'AAAS depuis 2002. « Le flot de réfugiés après 1914, n'a fait que renforcer ce rôle humanitaire », poursuit-il.
Deuxième défi, le secours aux rescapés arméniens âgés après la deuxième guerre mondiale. « La plupart d'entre eux, n'ayant pas la nationalité française, ont été exclus des aides sociales de l'Etat », explique le président. C'est ainsi que l'Office international pour les réfugiés (OIR) contacte l'association pour les prendre en charge dans des maisons de retraites.
En 1948, la première résidence ouvre ses portes à Andilly (Val d'Oise), suivie des maisons de retraite de Montmorency (1953), Saint Raphaël (1959) et Gonesse (1982). Dès 1956, l'AAAS est reconnue d'utilité publique. Aujourd'hui, elle gère trois résidences, d'une capacité totale de 220 lits, celle d'Andilly ayant arrêté son activité en 1982. « Nous voulons en ouvrir une quatrième vers Valence, car même si la majorité des personnes accueillies n'est pas d'origine arménienne, il existe une très forte communauté dans la région Rhône-Alpes, dont nous voulons nous rapprocher », souligne Alain Touhadian.

Inciter le retour volontaire
Unique association arménienne à gérer ce type de résidences, elle n'a pas délaissé pour autant sa mission de secours aux immigrés et demandeurs d'asile. «Après, l'effondrement de l'Union soviétique et l'indépendance de l'Arménie, de nombreuses personnes sont venues chercher refuge en France. » Tout en accueillant et venant en aide aux réfugiés, l'objectif de l'AAAS n'est cependant pas d'inciter les gens à quitter l'Arménie. « Depuis 2005, nous avons mis en place le programme Retour aux sources destiné aux immigrés, généralement en situation irrégulière, souhaitant revenir volontairement en Arménie, avec un projet de réinsertion professionnelle », précise Alain Touhadian. De la préparation du dossier à l'accueil et l'aide en Arménie, « l'association accompagne chaque personne jusqu'à son indépendance économique ». Elle travaille, entre autres, en partenariat avec l'Office français international de l'immigration (OFII) qui finance le retour et subventionne les projets de création d'entreprise jusqu'à 7000 euros. Pour assurer au mieux ce suivi, l'AAAS intervient en Arménie par le biais de sa Fondation franco-arménienne pour le développement (FFARD), créée en 2004. «Au total, depuis 2005 nous avons aidé environ 300 personnes et soutenu la création d'une centaine de micro-entreprises », affirme Alain Touhadian.

Une action étendue à l'Arménie
« Les exclus d'aujourd'hui sont bien différents de ceux des années 1920-1930, résume-t-il. Aujourd'hui, sauf cas particulier, la communauté arménienne de France est bien intégrée dans le système et n'a plus besoin de nous. » L'aide se dirige désormais vers l'Arménie. Elle a ainsi mis en place un programme de bourses pour les étudiants arméniens. Par ailleurs, son combat contre la marginalisation a mené l'association à créer, en 2008, Dialogue, un centre d'intégration sociale pour les sourds qui a déjà accueilli 500 personnes. Elle a également soutenu l'instauration de trois postes de psychologues, à Erevan, dans des institutions spécialisées pour les enfants et les adolescents souffrant de troubles mentaux. « L'objectif est ici de préparer les enfants à la sortie de l'école et de les aider à se socialiser. Le handicap n'est pas une tare irrémédiable », insiste le président. Prochaine étape ? « Nous voulons créer un établissement de retraite et d'accueil pour les personnes âgées française d'origine arménienne revenues au pays sous l'Union soviétique et résidant aujourd'hui à Erevan. » S'adapter, quitte à se réinventer. Là se situe tout l'esprit de l'AAAS. Seule motivation depuis 120 ans : « être utile ».

Marion Perroud, Nouvelles d’Arménie Magazine, numéro 161, Mars 2010


Texte de Philippe Pilibossian, Bulletin de l’ACAM, numéro 40, avril-juin 1999

Première association arménienne de France, l'Association Arménienne d'Aide Sociale est plus que centenaire. En effet, dans les années 1880, un groupe d'Arméniens avaient entrepris de mettre sur pied un organisme pour secourir les réfugiés arméniens désemparés qui arrivaient à Paris, et c'est en 1890 que leurs efforts furent couronnés. Ainsi est née la première association arménienne de France, sous le nom d'Union de Bienfaisance Arménienne, qui en 1891 sera reconnue par le Gouvernement et, plus tard, prendra le nom actuel d'Association Arménienne d'Aide Sociale. Après les massacres d'Adana de 1895-1896, le nombre de réfugiés augmente. La nouvelle association arrive à obtenir un financement du Gouvernement pour les aider. Mais le plus grand contingent d'immigrés vient du Génocide de 1915, de l'incendie de Smyrne en 1922 et du retrait des forces françaises de Cilicie. Installée alors rue Jean Goujon, l'AAAS arrive à les secourir. Périodiquement, des Arméniens désemparés arrivent à la capitale depuis 1975 du Liban, d'Iran, d'Anatolie orientale, d'Arménie et du Kharabagh.

Jusqu'à maintenant, elle continue sa première mission : secourir dans tous les aspects les nouveaux arrivants à la capitale ; elle est membre, avec l'UGAB et la Croix Bleue, du Comité de coordination des Associations arméniennes d'entraide sociale.
Après la rue Jean Goujon, l'association occupa comme bureau une pièce exiguë rue de Trévise. Dès ses débuts, l'association recevait les soutiens moraux et financiers de tous les Arméniens et c'est grâce à la généreuse donation de Mme Satenig Hovsepoff qu'elle put acquérir en 1966 un étage entier rue La Fayette et en faire ses bureaux. Une dizaine d'année plus tard, elle achètera l'étage supérieur de ses bureaux qui serviront de studios à Radio Ask, la première radio arménienne.

En 1949, l'AAAS ouvre sa maison de retraite à Andilly, dans la banlieue Nord de Paris. Quatre années plus tard, elle ouvre une deuxième maison à Montmorency. Les efforts des membres, tous bénévoles, sont couronnés de succès : en 1956, elle est reconnue d'utilité publique et seule de son espèce pendant longtemps, avant la Croix Bleue des Arméniens de France. Actuellement, l'AAAS gère trois maisons de retraite, celle de Montmorency, de Saint-Raphaël (dans le Var, ouverte en 1959) et de Gonesse, où sont accueillies et soignées une centaine de personnes âgées.

Bien que la gestion de ces maisons soit sa principale activité, elle continue à secourir les réfugiés et les personnes ayant besoin d'aide. De plus, elle déploie des aides sociales et caritatives : bourses aux étudiants de l'enseignement supérieur (donations de R. Margossian, Dr. Krikorian, Mlle Torossian), aide aux écoles.
On ne peut pas citer tous les hommes et toutes les femmes qui ont œuvré au sein de l'association, mais on peut énumérer les derniers présidents : Dr.Vagram, MM. Hovhannessian, Patoukian, Mardirossian, Arpiarian, Kalaydjian, Raoul Kazandjian. et l'actuel président André Yedikardachian.

Philippe Pilibossian, Bulletin de l’ACAM, numéro 40, avril-juin 1999
 

Déclaration : Déclarée sous le numéro 162.221, reconnue d'utilité publique par décret du 8 juin 1956
Numéro R.N.A. :
Objet :
Bureau : Président : Alain TOUHADIAN, Vice-Présidents : Alexis GOVCIYAN, Raffi BAKERDJIAN, Trésorier : Zareh BERBERIAN, Secrétaire Général : Katchig KATCHIKIAN, Secrétaire Général Adjoint : Jacqueline KANARIAN
Publications : Lettre semestrielle adessée aux membres
Membres :
Cotisation : Adhérent étudiant ou retraité - 16 euros ; adhérent : 32 euros ; donateur : 150 euros ; bienfaiteur : 1000 euros
Historique Journal Officiel :
Mise à jour : 2011

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