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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Cathédrale arménienne catholique Sainte-Croix-de-Paris

13, rue du Perche - 75003 Paris

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Église Catholique

 

Prêtre : Monseigneur Joseph Kélékian

Naissance le 18 avril 1950 (Liban)

Études
- 1959 : 1er octobre 1959, à 9 ans, entrée au petit séminaire arménien catholique de Jounieh, (20 km au nord de Beyrouth)
- 1971 : fin de 6 années d'études de théologie et philosophie à Rome
- 1973 : ordination le 9 décembre 1973

Ministères
- 1973 : vicaire du curé de la Paroisse de l’Annonciation du Patriarcat, à Beyrouth
- 1978-1990, vice-recteur, puis recteur du couvent de Bzommar, près de Jounieh
- 1990 : arrivée à l’Éparchie de Paris
- 2007-2010 : Rome, où il devient recteur du grand séminaire, puis 1 an en Arménie - actuellement, Vicaire Général pour les Arméniens Catholiques de France, et curé de la Cathédrale Sainte-Croix de Paris

Téléphone : 06 72 57 94 84
Courriel :

Mise à jour des informations personnelles : 04/03/2023


 

Culte : Dimanches et jours de fête à 11 heures
Téléphone : 01 44 59 23 50
Fax : 01 44 59 23 54
Site internet :
E-mail :
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Vue extérieure --- Cliquer pour agrandir
Vue extérieure
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Vue extérieure
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Vue intérieure
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Vue intérieure
R. P. Georges Assadourian --- Cliquer pour agrandir
R. P. Georges Assadourian
Monseigneur Hovhannès Teyrouzian, Évêque de l'Éparchie de Sainte-Croix de Paris des Arméniens catholiques de France, nommé le 2 Février 2013 --- Cliquer pour agrandir
Monseigneur Hovhannès Teyrouzian, Évêque de l'Éparchie de Sainte-Croix de Paris des Arméniens catholiques de France, nommé le 2 Février 2013


2019 - Les travaux de restauration, redonnant toute sa splendeur à la Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens, touchent à leur fin.

Jeudi 27 juin 2019 à 11h00

· Inauguration de la Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens placée sous la présidence de Mme Anne Hidalgo, Maire de Paris, et en présence de personnalités politiques, diplomatiques et religieuses.

· Concert inaugural par la chorale des jeunes filles de l’orphelinat de Gumri - les enfants de la joie.

Samedi 29 juin 2019 à 17h30

· Cérémonie religieuse et bénédiction de la Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens.

· Concert de la chorale des jeunes filles de l’orphelinat de Gumri - les enfants de la joie.

Dimanche 30 juin 2019 à 11h00

· Divine liturgie solennelle et Messe de Requiem pour la famille des bienfaiteurs.

· La chorale des jeunes filles de l’orphelinat de Gumri - les enfants de la joie – assurera les chants de la cérémonie.


Cette modeste église est située à l'angle de la rue Charlot et de la rue du Perche. Elle est cachée dans ce vieux coin du Marais, mais les curieux et les amateurs de jolies choses savent venir la trouver (malheureusement, faute de bénévoles, elle n'est ouverte que le dimanche). Par ailleurs, on peut déplorer son mauvais état actuel (11/2010).
Pour être accessibles au plus grand nombre les lectures et les homélies sont en français mais le reste de la liturgie et notamment les chants sont en arménien classique. Les fidèles viennent essentiellement du 15e arrondissement, d'Issy-les-Moulineaux, de Clamart, d'Alfortville, d'Asnières... et donc a priori pas du 3e arrondissement de Paris.

RAPPEL HISTORIQUE
En 1622, le financier Claude Charlot, qui spéculait sur le lotisse ment du Marais du Temple, installa cinq pères capucins du couvent de la rue Saint-honoré, célèbres par leur dévouement de pompiers bénévoles au moment des incendies de quartier. L'année suivante, sur l'emplacement d'un ancien jeu de paume dont un mur subsiste le long de la rue Chariot, la chapelle du couvent fut bâtie sous le vocable de l'Immaculée Conception. Mme de Sévigné, dont l'hôtel était proche, devint une habituée de la chapelle. Dépendant d'un couvent de religieux capucins, elle est reconstruite en 1715. En 1790, l'Église catholique est persécutée, les cultes interdits, les capucins sont expulsés du couvent. En 1791, l'église devient paroisse sous le vocable de St François d'Assise. Le 20 janvier 1793, au soir, on vint y chercher les ornements nécessaires pour célébrer la messe dans la prison du Temple, le gouvernement ayant accordé cette faveur à Louis XVI avant son exécution. Le couvent disparut à la Révolution. Après la Révolution, elle est rendue au culte en 1803 et le titre de Saint Jean lui est associé L'église fut modifiée de 1828 à 1832 et son porche reconstruit par Baltard en 1855. Son orgue est l'un des premiers réalisés à Paris par Cavaillé-Coll en 1844. Massenet et César Franck en ont été titulaires. C'est seulement vers 1970 que l'église, alors fermée au culte, est confiée à la communauté arménienne qui ne disposait que d'une chapelle trop étroite dans le 5e arrondissement, transformée aujourd'hui en Centre culturel. Elle devient la cathédrale arménienne catholique Sainte-Croix. L'Église Arménienne catholique de France est dirigée par l'évêque de l'éparchie résidant à Paris, actuellement Monseigneur Grégoire Ghabroyan (membre de la conférence des évêques de France).

PATRIMOINE ARTISTIQUE
Sobre, de conception simple et rigoureuse, l'église est cependant enrichie de belles œuvres d'art.
L'extérieur : située au cœur du Marais, cette modeste église est l'un des fleurons du quartier. Elevée à l'angle de petites rues étroites, elle est à peine visible. Le porche, œuvre de Baltard, est agrémenté d'un fronton décoré de festons et de pilastres doriques. En médaillon, Saint François d'Assise en extase, patron de l'église et les emblèmes de Saint Jean-Baptiste.
L'intérieur : traduisant l'austérité franciscaine, l'église adopte un plan basilical, qui comprend un bas-côté unique. La nef est couverte d'une voûte en berceau. Plusieurs toiles ornent les murs. Saint Jean Baptiste reprochant à Hérode son adultère de Jean-Pierre Franque, Saint Jean écrivant l'Apocalypse de Pierre-Félix Trézel, Saint Louis visitant les pestiférés d'Ary Scheffer ; La flagellation du Christ de Christophe-Thomas Degeorge. La chaire dessinée par Baltard, s'orne de médaillons sculptés de la tête du Christ, de Saint Jean-Baptiste et de Saint François d'Assise. Deux enfants ailés supportent l'abat-voix. Le Chemin de croix de Marie-Madeleine Chantrel (XXe) relate avec grand réalisme le parcours du Christ précédant sa mort, le chemin vers le calvaire.
A l'entrée du chœur, une remarquable statue en marbre de Saint François d'Assise en extase signée Germain Pilon, l'un des maîtres de la sculpture de la Renaissance. Agenouillé, les bras tendus, l'ascète reçoit les stigmates dans sa chair, en référence au Christ lors de la Crucifixion. En face, une statue de Saint Denis exécutée par les frères Gaspard et Balthazar Marsy. Dans le chœur, l'imposant maître-autel (XIXe siècle) se distingue par son devant d'autel sculpté en bas-relief d'une représentation de Jésus et les Pèlerins d'Emmaüs et par ses chandeliers d'époque Louis XIV. Les boiseries (XVIIIe siècle) en chêne rehaussées d'or, provenant de l'ancienne église des Billettes, sont remarquables.
Chapelle Saint François, toile d'Ariel Adjemian, La victoire de la Sainte Croix.
L'orgue de 1844 est l'un des premiers construits par Cavaillé-Coll.

Mise à jour : 2022

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