Retour à l'Index des Lieux    Accueil
Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Square Michak Manouchian

17, rue de Bretagne - 92140 Clamart

ligne
483
Inauguration le Mercredi 1er octobre 2008 par le maire de Clamart, Philippe Kaltenbach

L'inauguration a eu lieu en présence du maire, Philippe Kaltenbach, du préfet des Hauts-de-Seine Pierre de Bousquet de Florian, du président de l’Association des anciens combattants arméniens, Antoine Badgikian, et de nombreuses personnalités. Cette inauguration a été suivie du vernissage de l’exposition « Missak Manouchian, les Arméniens dans la Résistance en France » réalisée pour le Musée Jean Moulin, présentée jusqu’au 15 octobre à l’Hôtel de ville de Clamart.


Texte de Philippe Kaltenbach

En donnant à ce square le nom de Missak MANOUCHIAN, nous léguons aux plus jeunes le souvenir des horreurs de la guerre. Pour qu’il ne s’éteigne, n’y même ne s’estompe jamais.

Missak MANOUCHIAN connaissait trop bien les turpitudes de la barbarie humaine, puisqu’il était lui-même orphelin du génocide perpétré contre le peuple arménien.
Ces camarades et lui étaient en majorité originaires d’Europe de l’Est, juifs pour la plupart. Ils étaient tous proches ou membres du Parti Communiste Français.
Engagé volontaire en 1939, Missak MANOUCHIAN fut démobilisé en 1940. Il pris alors le parti de poursuivre la lutte dans la clandestinité.
Il devint responsable de la section arménienne de la Main d’Oeuvre Immigrée (M.O.I), avant de prendre la direction, dès août 1943, des Francs Tireurs et Partisans de la M.O.I de Paris.
Il dirigera ce réseau jusqu’à son arrestation par la Police Française le 16 novembre 1943.
Condamnés à mort à l’issue du « procès des 23 », il tombera avec ses camarades sous les balles allemandes le 21 février 1944 au Mont Valérien.
Olga BANCIC, seule femme du groupe, sera traînée de geôle en geôle, maltraitée, avant d’être guillotinée à la prison de Stuttgart le jour de son 32ème anniversaire.


Une affiche tristement célèbre, « l’Affiche rouge », apposée sur les murs de la Capitale, tentera de discréditer leur action.
En vain.
Les Parisiens viendront y accoler des messages de sympathie et d’admiration pour ceux qui, par refus du racisme, de l’antisémitisme et du fascisme, ont sacrifié leurs vies.
Sur cette affiche, symbole du combat des étrangers et des juifs pour la libération de la France, Louis Aragon écrira 11 ans plus tard un magnifique poème qui sera par la suite mis en musique par Léo Ferré.

Mise à jour : 2011

ligne

    Retour à l'Index des Lieux    Accueil