Naissance le 16 octobre 1913 à Brive (Corrèze, France), décès le 9 juin 2003 à Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne, France).
Professeur et journaliste communiste ; écrivain.
Jean Cazalbou a passé dans le petit village pyrénéen de Fos, à la frontière espagnole, toute son enfance et une partie de sa jeunesse. Il y vit maintenant avec son épouse. Passionné de « ses » montagnes, il en connaît les moindres sentiers, il en aime les lieux, petits ou grandioses, où il situe souvent les héros vrais ou inventés de ses récits. Il aime la solitude, mais savoure la rencontre avec les lecteurs, jeunes en particulier.
Professeur agrégé de l'Université, Jean Cazalbou a enseigné les lettres, pendant près d'un demi-siècle, à Foix, Toulouse, Toulon, Chartres, Paris et de nouveau Toulouse. Avec une grande coupure, cependant : le journalisme, qu'il exerça pendant dix ans, après l'aventure de la Résistance à laquelle il participa. De là vint son goût de l'écriture. Son premier livre : La Porte du Castéras (Éditeurs Français réunis), un roman-souvenirs, lui valut le prix Jean Macé, qui le classa d'emblée parmi les écrivains pour la jeunesse. Mais il ne se lança pas pour autant, tout de go, dans la littérature juvénile, considérée par Jean Cazalbou comme plus difficile que celle destinée aux adultes.
Son premier roman vraiment écrit à l'intention des 8/12 ans est Fabrice et Berger (Castor Poche n° 19) dont Fabrice et les passeurs de l'ombre constitue la suite. Jean Cazalbou est aussi conteur, homme de radio et de télévision.