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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Hayk DEMOYAN
( n. 1975 )

L'auteur

 
Naissance le 26 août 1975 à Gyumri (Arménie)

Directeur, Armenian Genocide Museum, Yerevan (depuis 2005)

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Livre numéro 2139
Hayk DEMOYAN --- Cliquer pour agrandir Le génocide des Arméniens à la une de la presse mondiale - Armenian Genocide: Front Page Coverage in the Word Press
   
Titre : Le génocide des Arméniens à la une de la presse mondiale - Armenian Genocide: Front Page Coverage in the Word Press / auteur(s) : Hayk DEMOYAN -
Editeur : MIGA, Erevan
Année : 2015
Imprimeur/Fabricant : Édition "Tigran Mets"
Description : 22,5 x 30 cm, 266 pages, couverture illustrée en couleurs
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Génocide Arménien -- Illustrations de la presse internationale 1853-1923
ISBN : 9789939822570
Prix : 25,00 euros

Commentaire :


Livre numéro 2259
Hayk DEMOYAN --- Cliquer pour agrandir 100 Histoires de photo sur le Génocide des Arméniens
 
Titre : 100 Histoires de photo sur le Génocide des Arméniens / auteur(s) : Hayk DEMOYAN -
Editeur : Musée-Institut du Génocide des Arméniens
Année : 0000
Imprimeur/Fabricant :
Description : 21 x 15 cm, 216 pages, couverture illustrée en couleurs
Collection :
Notes : Bibliographie pages 209-214
Autres auteurs :
Sujets : Génocide des Arméniens- Documents photographiques
ISBN : 9789939822587
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Prix :

Commentaire :

INTRODUCTION
L'histoire du génocide des Arméniens est documentée par des dizaines de milliers de documents, y compris des rapports diplomatiques, des témoignages des témoins oculaires, des mémoires écrites et des histoires orales des survivants. A côté de tout cela, des centaines de photos prises par les photographes arméniens et étrangers dans les années du génocide, sont également de rares preuves documentaires.
La photo, où l'épisode et l'instant particulier sont immortalisés, a un rôle précieux et important pour avoir une perception sensorielle générale et pas individuelle au sujet des faits et des événements historiques. De ce point de vue, les matériaux visuels ont une valeur particulière parmi d'autres matériaux documentaires. L'immortalisation des épisodes des guerres et des massacres de masse donne l'occasion aux gens de se faire non seulement une idée sur les événements de plus de cent ans, mais aussi de devenir un seul moment le témoin oculaire de ces épisodes et ressentir l'instant enregistré.
Les premières photos des meurtres de masse et de la violence contre les Arméniens étaient particulièrement répandues pendant les massacres hamidiens de 1894 à 1896. Les photos faites quelques jours après des massacres d'Arméniens à Erzeroum en 1895 par le journaliste du journal illustré anglais The Graphic, furent les premières à être publiées dans la presse et republiées dans divers périodiques étrangers, souvent en premières pages des journaux. Pendant cette période, de nombreuses photos et gravures ont été faites avec les scènes des massacres des Arméniens de Constantinople et de leurs conséquences.
Dans la collection photographique représentant les massacres des Arméniens, les épisodes de la destruction et des massacres aux provinces d'Adana et d'Alep, en avril 1909, prennent leur place unique. Les atrocités de Cilicie ont été enregistrées sur des centaines de photos prises par les photographes arméniens et étrangers quelques jours après de cette horreur. Certaines d'entre elles ont été même publiées par les services postaux internationaux en tant que cartes postales.
Le génocide des Arméniens, l'Holocauste et d'autres génocides ont été documentés par des milliers de photos. Si en cas de l'Holocauste les photos aux scènes horribles ont été essentiellement prises et gardées par les soldats nazis, alors la plupart de celles sur le génocide des Arméniens ont été faites par les soldats et les correspondants de l'armée russe, ainsi que par les ceux allemands et les fonctionnaires affectés dans l'Empire ottoman lors de la Première guerre mondiale.
Ces photos sont de différentes collections ; celles d'Armin Wegner, officier allemand, de Victor Pichman, biologiste autrichien, de Bodil Bien, missionnaire norvégienne, de Frank Danielian et d'autres qui méritent d'être mentionnées. Les collections de photos de deux arménophiles danoises, Maria Jacobsen et Karen Jeppe, du photographe syrien d'origine arménienne, Vardan Terunian et celles du Comité américain de secours au Proche-Orient donnent aussi une imagination du génocide des Arméniens, de ses dimensions et de ses conséquences terribles.
D'année en année de nouvelles photos épreuvant le génocide des Arméniens et ses conséquences, apparaissent et permettent de faire face à la tragédie. C'était ironique que les criminels turcs étaient obligés de donner les photos de leurs atrocités sanglantes aux photographes arméniens, presque irremplaçables dans tout le territoire de l'Empire, afin de les publier.
Il y a des années, pendant les travaux de l'enrichissement de la collection du MICA et de la création de la nouvelle exposition, l'auteur de ces lignes a découvert et a enrichi la collection photographique du musée avec plusieurs nouvelles photos originales. La plupart de ces photos, avaient été malheureusement oubliées et retirées de la circulation, tandis que les scènes terribles du génocide enregistrées dans ces photographies nous donnent l'occasion rare de parler en langue des faits réels dans notre lutte sans compromis contre le négationnisme turc.
La question des travaux de l'iconographie photographique du génocide des Arméniens, de la validation de ses unités, de la vérification et la coordination des sources est un sujet particulier. Le Musée-Institut du Génocide arménien continue à mener des travaux à cette occasion.
Les cent photos incluses dans ce livre ont été choisies parmi des milliers, selon les histoires exceptionnelles qui permettent au lecteur d'obtenir l'information plus profonde sur la tragédie frappée le peuple arménien.
Les photos présentées dans ce livre sont des preuves exclusives de la politique génocidaire commise par le gouvernement turc contre les Arméniens. Ce sont également des preuves irréfutables et indéniables pour condamner ce crime odieux, méditer, agir et parler de l'élimination de ses conséquences, ainsi que pour prévenir de tels crimes en avenir.
Hayk DÉMOYAN
Docteur en sciences historiques,
Directeur du Musée-Institut du Génocide des Arméniens
Note du webmestre : le texte « français » de cette introduction est reproduit tel quel…

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