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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Lucien DOURSON
( n. 1947 )

L'auteur

Lucien DOURSON --- Cliquer pour agrandir
Naissance le 10 octobre 1947 à Sarreguemines (Moselle, France)

Études universitaires en Lettres Classiques (français, latin, grec) et Histoire des Religions à la Faculté des Lettres de Strasbourg.
Professeur en lettres classiques de 1969 à 2010 dans le Grand Est (Bas-Rhin, Moselle et Haut-Rhin).
Historien régionaliste, auteur de C'est ainsi que les hommes vivent (2017) et nombreux articles.

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Livre numéro 2549
Lucien DOURSON --- Cliquer pour agrandir Joseph Karts (1871-1962) - Itinéraire d'un éminent orientaliste mosellan
 
Titre : Joseph Karts (1871-1962) - Itinéraire d'un éminent orientaliste mosellan / auteur(s) : Lucien DOURSON -
Editeur : Société d histoire régionale Les amis du pays d Albe
Année : 2024
Imprimeur/Fabricant : Cogiprint - 57820 Dannelbourg
Description : 21 x 29 cm, 97 pages, couverture illustrée en couleurs
Collection : ISSN 1169-2421 - Revue de la Société d'histoire régionale Les amis du pays d'Albe
Notes : Extrait du numéro 54, année 2024, pages 78 à 92
Autres auteurs :
Sujets : Biographie de l'orientaliste Joseph Karst (1871-1962)
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Prix :

Commentaire :

Lucien Dourson consacre une étude à Joseph Karst (1871-1962), orientaliste allemand spécialiste de l'arménien, à qui l'on doit la première traduction en allemand du manuscrit arménien de la Chronique d'Eusèbe de Césarée.
Karst fit une grande partie de sa carrière à l'Université de Strasbourg, alors Université impériale, après l'annexion de l'Alsace-Moselle.

À propos de la Chronique

Aux premiers siècles du christianisme, les païens restaient aux yeux des chrétiens les maîtres des formes traditionnelles de l’historiographie. Ainsi, il n’y eut aucune tentative sérieuse de christianiser Thucydide ou Tacite, qu’on étudiait pourtant encore avec soin. Il fallait donc soit inventer de nouvelles formes, comme l’histoire de l’Église, soit se cantonner à des genres déjà connus, comme la chronographie, en y ajoutant toutefois un message : c’est ce dernier chemin qu’emprunta Eusèbe de Césarée (env. 260-339/340) dans sa Chronique.
Dans cette œuvre en deux livres, la chronologie devient philosophie de l’histoire. Tout antiquisant a un jour ou l’autre affaire à cette œuvre labyrinthique, qui va d’Abraham jusqu’à l’époque romaine et couvre tous les peuples connus, des Chaldéens aux Assyriens, Mèdes, Lydiens, Perses, Hébreux, Égyptiens, Grecs et Romains. Ainsi, la Chronique est une référence indispensable pour le spécialiste d’histoire du christianisme, pour le chercheur en historiographie (Eusèbe étant une mine de fragments d’historiens perdus), mais aussi pour l’assyriologue, l’helléniste, le romaniste ou tout spécialiste d’autres secteurs, cherchant à dater tel ou tel épisode. L’original grec est perdu, mais on en conserve une version arménienne, qui remonte au Ve ou au VIe siècle.


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