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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Serpouhi HOVAGHIAN
( 1893 - 1976 )

L'auteur

 
Naissance le 25 juin 1893 à Samsun ou Trébizonde (Turquie), décès en 1976 à Marseille (France).

Rescapée du génocide arménien de 1915
Grand-mère de la comédienne française Anny Romand.

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Livre numéro 2437
Serpouhi HOVAGHIAN --- Cliquer pour agrandir Seule la terre viendra à notre secours
Titre : Seule la terre viendra à notre secours / auteur(s) : Serpouhi HOVAGHIAN - Journal d'une déportée du génocide arménien
Editeur : Bibliothèque Nationale de France
Année : 2021
Imprimeur/Fabricant : Graphius, à Gand, Belgique
Description : 14,5 × 22 cm, 144 pages, couverture illustrée en couleurs, 30 illustrations
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Génocide arménien 1915 -- Récits personnels
ISBN : 9782717728705
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 19,00 euros
Achat possible sur : Amazon

Commentaire :

Oublié pendant des décennies dans un grenier avant de rejoindre les collections de la BnF, le carnet de Serpouhi Hovaghian constitue l'un des rares témoignages connus d'une victime écrit alors même que le génocide arménien se commettait. La présente édition critique du récit qu'il renferme nous plonge dans une des périodes les plus sombres du XXe siècle.
" Nous marchions sans but, six heures par jour, sans manger ni boire. Marche, marche sur la route jusqu'à ce que tu en finisses avec ta vie [... ]. "
Le 25 octobre 1915, une jeune Arménienne de vingt-deux ans échappée d'un convoi de déportés arrive dans le port de Giresun sur la mer Noire dans des conditions dramatiques. Le génocide orchestré par les Jeunes-Turcs contre les Arméniens de l'Empire ottoman fait rage depuis le mois d'avril. Comme beaucoup de ses compagnes d'infortune, Serpouhi Hovaghian a dû abandonner son fils de quatre ans en cours de route, et demeurera cachée plusieurs années, au prix de fréquents changements de domicile.
Au cours de sa longue clandestinité, elle utilise un carnet pour consigner par écrit avec plus ou moins de régularité son expérience et les événements dont elle a vent dans une sorte de journal intime, tenu en arménien, puis en français, avec quelques passages en grec. Dans ce récit fragmentaire, elle relate son périple à travers l'Anatolie, depuis son départ en déportation de Trébizonde où elle vivait avec sa famille en juin 1915, et sa vie recluse à Giresun.

Pour comprendre et décrypter ce document fragile, bouleversant, les éditions de la BnF ont fait appel à l'historien Raymond Kévorkian, spécialiste de l'histoire arménienne, qui livre ici une édition critique indispensable.


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