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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Sebouh SISSERIAN

L'auteur

 
BP 70422 - Rabie
Antélias, Liban
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Livre numéro 1744
Sebouh SISSERIAN --- Cliquer pour agrandir Les Jeunes-Turcs de l'Empire ottoman, Pourquoi ?
 
Titre : Les Jeunes-Turcs de l'Empire ottoman, Pourquoi ? / auteur(s) : Sebouh SISSERIAN - Le premier génocide du XXe siècle
Editeur : auteur
Année : 2004
Imprimeur/Fabricant : Catholicossat arménien de Cilicie, Antélias, Liban
Description : 20 x 27,5 cm, 200 pages, couv. illustrée
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Génocide arménien (1915-1916)
ISBN :
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Prix :

Commentaire :

A NOS CHERS LECTEURS

J'écris ce résumé du Génocide des Arméniens commis par les Jeunes Turcs, en mémoire de nos Martyrs de 1915 à 1917.
Cette étude du Génocide des Arméniens a été écrite en français d'abord et traduite en plusieurs langues par des bénévoles. En cas d'imprécision la référence est le texte français.
Un grand merci aux traducteurs et à ceux de travail noir ( ? NDLR) de la présentation.

LES CHAPITRES
A. NOTRE PRESENCE TROIS FOIS MILLENAIRE EN ANATOLIE CES PREUVES SONT DEDIEES SURTOUT AUX NEGATIONNISTES
B. LES PREUVES IRREFUTABLES DU GENOCIDE DES ARMENIENS
I. NOTRE PRESENCE MASSIVE DANS LA DIASPORA APRES 1915
II. L'OSSUAIRE EN PLEIN AIR DE DEIR-ZOR
III. LES RESCAPES ADOPTES
IV. LES ORPHELINATS ARMENIENS APRES LE GENOCIDE
V. LES TEMOIGNAGES DES DIPLOMATES, HISTORIENS
VI. LA CARTE D'ARMENIE PAR WOODROW WILSON
VII. DES ARMENIENS RESCAPES QUI ONT BRILLE
VIII. LES EGLISES ARMENIENNES EN ØNIE-CILICIE
IX. LES BORDEREAUX DES BIENS PERDUS DU GENOCIDE
X. LA PETITE PHRASE DE HITLER
- EPILOGUE
- PROPOSITION DU PRESIDENT GEORGE W. BUSH
- LE COURAGE DANS LA POLITIQUE PAR JOHN F. KENNEDY
AVANT-PROPOS
Je sais bien que nous avons des centaines de volumes, de témoignages et de mémoires sur le Génocide arménien, écrits par des historiens, des spécialistes du Génocide ou par des rescapés.
C'est étonnant que malgré tous ces documents nous rencontrons encore des négationnistes et c'est pour cette raison que j'écris ces petits livrets multilingues pour les négationnistes, les indifférents et les intéressés.
Dans le texte j'ai pris une dizaine de facteurs irréfutables sur la vérité du Génocide arménien, que j'ai récoltés durant ma vie et toutes les responsabilités de la carrière professionnelle de mon père, étant moi-même le fils d'un rescapé.
J'ai fait une pérégrination (voir carte) avec mon père et après mon père au Moyen-Orient dès l'âge de dix ans: Alep, Antioche, Deir-Zor, Bagdad, Beyrouth, Damas, Grèce, Egypte, Chypre.
Je ne prétends pas être historien ou spécialiste du Génocide mais j'ai toujours aimé l'histoire et aussi notre histoire.
- Alep: j'ai vécu deux ans dans l'orphelinat où mon père était responsable. - Antioche, où il était enseignant.
- Deir-Zor, où il était directeur de l'école des enfants des rescapés pendant quatre ans (1928 —1932).
A- A Deir-Zor, j'ai lu les graffitis des exilés sur les murs crépis d'un caravansérail appelé «Ayache» où ils étaient emprisonnés, «Le journal de l'exil jusqu'à Deir-Zor et l'incertitude de leur destin...»
B- A Deir-Zor j'ai vu les rescapés, les enfants adoptés par les autochtones, les femmes et les jeunes filles mariées aux autochtones ou Bédouins.
C- J'ai assisté à la préparation par mon père des bordereaux des biens mobiliers et immobiliers des rescapés laissés dans leur pays d'origine en Arménie, demandés par le Mandat français.
N.B. J'ai mis au courant de la préparation de ces bordereaux entre 1929-1930, les historiens et les spécialistes du Génocide qui m'ont répondu qu'ils n'étaient pas au courant.
J'ai écrit le chapitre IX des bordereaux il y a six mois de mémoire sans documents, - mais après, grâce à des recherches, j'ai trouvé dans le journal Aztag de Beyrouth du 17 juin 1929 jusqu'au 1 Février 1930 onze articles consécutifs concernant l'existence de ces bordereaux demandés par le Mandat français en Syrie et au Liban, pour les présenter aux Turcs pendant les négociations à Enguru (Ankara). Mais après des mois le résultat fut un fiasco: Refus par les Turcs de l'indemnisation ou de la récupération par les Arméniens.


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