Naissance le 21 avril 1926 à La Seyne-sur-mer (Var)
Né en 1926, le colonel (E.R) Edouard Terzian se distingue comme étudiant dans la Résistance puis entre à Saint-Cyr en 1946. Officier parachutiste des Troupes de Marine, il participe aux campagnes d'Indochine et d'Algérie, s'initie aux services spéciaux à Calvi et comme conseiller militaire en Afrique. Breveté de l'école de guerre américaine, puis officier de liaison en Allemagne, il est appelé à connaître de près la stratégie nucléaire de l'OTAN. Affecté en Nouvelle-Calédonie, il quitte l'armée en 1974 et commence une carrière civile dans le Pacifique, comme directeur de société, pendant près de 25 ans. Édouard Terzian est Commandeur de la Légion d'Honneur, Grand officier de l'ordre national du Mérite (2016).
Une existence qui débute à Draguignan, dans une famille ayant connu le drame de l'exil, puis dans la Résistance sous l'occupation.
Après sa formation à Saint-Cyr, son itinéraire opérationnel le conduit, en Indochine pour deux séjours, puis en Algérie, en Afrique, aux Etats-Unis et en Allemagne et enfin dans le Pacifique. En Afrique, il est le seul officier français à avoir servi, officiellement, sous l'uniforme étranger, dans les forces de l'ONU-Congo. Durant la guerre froide, par sa formation, il a le rare privilège de pouvoir témoigner, à la fois de l'ampleur de la puissance américaine et de celle de la menace nucléaire. À chaque étape, il nous livre des témoignages non-conformistes, provocateurs ou inédits.
A 48 ans il quitte l'armée et commence une carrière civile en créant la filiale "Hachette" à Nouméa et "Télé 7 jours Nouvelle-Calédonie". Il est l'un des rares chefs d'entreprise à avoir connu la "Chine d'en bas" et avoir suivi de près la montée en puissance de "l'Empire du Milieu", visité plus de 50 fois.
Enfin, depuis la Nouvelle-Calédonie, son territoire d'adoption, théâtre de graves événements, il nous révèle les conditions de son intervention humanitaire au Vietnam à une époque où il fut parmi les premiers à pouvoir visiter ce pays. À la charnière du monde civil et militaire, il nous livre ses réflexions sur la reconversion des armées, sur la Nouvelle-Calédonie, sur l'enjeu planétaire de la zone tampon du Pacifique, sur l'immigration et la Turquie, sur la sécurité intérieure d'une Europe dans laquelle "il n'y a plus de menaces aux frontières ni de frontières aux menaces…"