Titre : | Atlas géopolitique du Caucase : Russie, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan : un avenir commun possible ? / auteur(s) : Nicolas BEROUTCHACHVILI - Jean RADVANYI - |
Editeur : | Autrement |
Année : | 2010 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet |
Description : | 1 atlas (80 p.) : en coul., graph., tableaux, couv. ill. en coul. ; 25 cm ; cartographie, Manana Kourtoubadzé et Philippe Rekacewicz |
Collection : | Atlas-monde, ISSN 1272-0151 |
Notes : | Bibliogr., webliogr. et filmogr. p. 78-79. - Index des personnages |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Caucase -- Géopilitique |
ISBN : | 9782746712966 |
Bibliothèques : | Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 17,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Depuis l’Antiquité, le Caucase, carrefour des cultures, attise curiosité et convoitise. Constitué de 4 pays différents, voire antagonistes, il reste énigmatique malgré la médiatisation dont il a été l’objet lors de la guerre d'août 2008 entre Russes et Géorgiens. Cet atlas permet de pénétrer cette région éminemment stratégique. À la fin du XXe siècle, après la chute de l’URSS, le Caucase est devenu l’un des principaux points chauds de la planète. L’atlas analyse en profondeur ce carrefour d’influences entre cultures européennes, proche-orientales et asiatiques, et les quatre peuples principaux qui le constituent (Russe, Géorgien, Azéri, et Arménien). La géographie du Caucase évoque les paradoxes de la région, composée de montagnes et de plaines, située entre deux mers chaudes. Ses grandes potentialités naturelles s’accompagnent de risques élevés (sismicité, crues, avalanches) et de crises à gérer (eaux, déchets, pollution). Forte d’un héritage culturel riche, dénommée « la montagne des langues », la région fascine voyageurs et géographes grecs ou arabes depuis l’Antiquité. Carrefour religieux anciennement réputé pour son hospitalité, elle est pourtant aujourd’hui une mosaïque ethnique agitée et bouleversée par le découpage soviétique, une terre de migrations incontrôlées, où le déséquilibre entre villes et campagnes accroît les inégalités. Son économie se reconstruit lentement, après des années de crise majeure. Toujours entre blocus et ouverture, elle se désindustrialise, mais reste une civilisation agricole, fidèle à son héritage de berceau de la viticulture, d’autant que son agriculture vivrière et sa spécialisation dans l’élevage sont en chantier. S’y ajoute la gestion du transit du pétrole et de l’énergie, et ses conséquences. En outre, récemment, la « redécouverte » des hydrocarbures de la mer Caspienne et le rôle de corridor stratégique du Sud-Caucase entre Orient et Occident ont relancé ce singulier « Grand Jeu » qui oppose aujourd'hui Russes et Américains par leurs alliés caucasiens interposés. Dans ce contexte, l’un des défis majeurs du Caucase est de gérer les conflits qui se sont multipliés depuis les années 1980, au Nord Caucase, en Tchétchénie, en Abkhazie, en Ossétie du sud, et dans le haut Karabagh, où le pétrole, s’il est central, est loin d’être le seul élément inflammable. |