Naissance en 1903 à Van (Turquie), décès en 1969 à Palanga (Lituanie)
De son vrai nom Gourguen Grigori Adchemian
Réfugié à Erevan pendant le génocide de 1915, il est recueilli dans un orphelinat. Il publie des poèmes pendant les années 20 puis commence à produire une œuvre en prose, et notamment une copieuse autobiographie dont les deux premiers volumes (Enfance et Adolescence) paraitront en 1930 et le troisième (Au seuil de la jeunesse) en 1956.
En 1959, il publie un recueil de poèmes (Les Pressoirs); en 1962, un recueil de nouvelles (La Voix du silence); en 1966, un roman (Les Vignobles en feu) qui décrit la vie des Arméniens de Van à la veille de la Première Guerre mondiale; en 1968 enfin un livre sur le poète Eghiché Tcharents.
L'Encyclopédie soviétique arménienne ne donne aucune indication sur la vie de Mahari de 1931 à 1956. Il a passé une grande partie de ce quart de siècle au goulag et a donné ses souvenirs de cette période dans Les Barbelés en fleurs. L'ouvrage, sorti clandestinement d'URSS, a d'abord paru dans l'hebdomadaire Naïri de Beyrouth (de 1971 à 1972), puis dans le quotidien de Paris Haratch (de 1972 à 1973), et enfin en Arménie dans le mensuel Sovetakan Grakanoutioum (Littérature soviétique) de janvier 1988, et la même année sous forme de volume.