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Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France)

Hasmik STEPANIAN
( n. 1950 )

L'auteur

Hasmik STEPANIAN --- Cliquer pour agrandir
Hasmik Stepanian est née en 1950 à Erevan (Arménie) dans une famille intellectuelle. En 1972 elle obtient le diplôme de langue et littérature turque à l'Université d'État d'Erevan.
De 1972 à 1997 elle travaille à l'Institut d'Orientalisme de l'Académie Nationale des Sciences d'Arménie, où elle continue sa collaboration depuis 2005. Parallèlement, de 1992 à 1993 elle travaille au département du Proche et Moyen-Orient du ministère des Affaires Étrangères. De 1995 à 1998 elle est en mission diplomatique à Genève au sein de la représentation permanente de la République d'Arménie auprès de l'ONU et d'autres organisations internationales, ainsi qu’au Consulat Général de la République d'Arménie.
En 1987 elle soutient sa thèse de candidat des sciences historiques sur le thème « Le rôle de la littérature arméno-turque dans la vie socioculturelle de I’Empire Ottoman ».
En 2005 elle soutient sa thèse de doctorat sur « La littérature arméno-turque ».
De 2007 à 2010 Hasmik Stepanian enseigne la littérature arméno-turque et la culture de l'Empire Ottoman à l'Université d'État d'Erevan et à l'Université Hratchya Adjarian.
Ouvrages : « La littérature arméno-turque » (monographie en arménien, publiée en 2001 à Erevan) , troisième livre de l'auteur sur ce sujet. « Bibliographie des ouvrages arméno-turcs (1727-1965) » en 4 langues (publiée en 2005 à Istanbul) ; « Catalogue des manuscrits arméno-turcs « (Matenadaran, Etchmiadzine) publié à Erevan en 2008. « L'investissement des Arméniens dans l'Empire Ottoman » (publié en 2011 à Erevan).
Elle est la rédactrice principale des études de Hratchya Adjarian « Folklore des Arméniens de Bolis » (publié en 2009 à Erevan), du livre autobiographique de l'archevêque Dirayr Mardikian «Une vie sous le signe de la Croix» (publié en 2007 à Erevan), ainsi que de nombreux articles et communications de colloques.
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Livre numéro 2469
Hasmik STEPANIAN --- Cliquer pour agrandir Littérature arménienne en langue turque écrite en caractères améniens
 
Titre : Littérature arménienne en langue turque écrite en caractères améniens / auteur(s) : Hasmik STEPANIAN -
Editeur :
Année : 2012
Imprimeur/Fabricant : Gasprint - Erevan
Description : 17 x 24 cm, 152 pages, couverture illustrée NB
Collection :
Notes : Illustrations, index pages 145-152
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN : 9789939832401
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Prix :

Commentaire :

La littérature arméno-turque (la littérature arménienne en langue turque écrite en caractères arméniens) abondante, commencée en 1727, a duré jusqu'en 1968. Ayant été publiée en Turquie, en Orient et en Europe, elle était destinée aux Arméniens qui, sous l'oppression de I‘Empire Ottoman, avaient été contraints à devenir turcophones.
Elle comprend des journaux, des périodiques, des livres religieux, des œuvres de belles lettres (dont des traductions des classiques français), des dictionnaires multilingues, des ouvrages historiques, philosophiques, etc. La valeur socioculturelle de plus de 2000 livres publiés dans une cinquantaine de villes du monde au cours de 250 ans fait l’objet de cette étude.
Ce livre est destiné non seulement aux spécialistes, mais également à tout public.

Livre numéro 1492
Hasmik STEPANIAN --- Cliquer pour agrandir Des serviteurs fidèles : Les enfants d’Arménie au service de l’État turc
Titre : Des serviteurs fidèles : Les enfants d’Arménie au service de l’État turc / auteur(s) : Maxime K. YEVADIAN -
Editeur : Sources d'Arménie
Année : 2010
Imprimeur/Fabricant : 21-Quétigny : Impr. Darantière
Description : 192 pages, 16 cm, 76 illustrations, couv. ill. en couleurs
Collection : L'Arménie... une histoire, vol. I
Notes : Réunit des articles de la contre-saison turque parus dans les « Les Nouvelles d’Arménie » ; Bibliogr. p. 177-186
Autres auteurs : Raymond Haroutiun KEVORKIAN [contribution] - Dickran KOUYMJIAN [contribution] - Hasmik STEPANIAN [contribution] -
Sujets : Arménie -- Empire ottoman -- Société
ISBN : 9782952731843
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris
Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 15,00 euros
Achat possible sur : Amazon

Commentaire :

Durant près d’un millénaire, les Arméniens ont été présents dans les principaux secteurs des arts, des lettres et même de l’économie turque. Ils ont dominé des pans entiers de cette société comme le travail de la construction, puisque depuis le XIIe siècle la plupart des architectes des monuments turcs sont arméniens avec de grands génies tel Sinan le « père de l’architecture ottomane classique ». Les Turcs ont, en effet, conservé le métier des armes et de la haute administration, délégant à leurs minorités la plupart des autres secteurs.
Cet ouvrage propose, pour la première fois en langue française, une synthèse sur les apports étonnamment nombreux et variés des Arméniens à l’État turc.

Six chercheurs d’Arménie et de France, parmi les meilleurs spécialistes de leur discipline, proposent une synthèse souvent nouvelle et originale.


Table des matières

Introduction générale, par Maxime Yevadian, Historien, enseignant, Président des Sources d’Arménie.

Chapitre 1 :
Ainsi parlait le prophète, par Maxime Yevadian
Chapitre 2 :
Les Seldjouks et les architectes arméniens, par Maxime Yevadian.
Le nom des architectes des monuments seldjouks, par Maxime Yevadian.
Chapitre 3 :
Les janissaires ou comment détruire perpétuellement une élite ?, par Maxime Yevadian.
Le destin de l’Arménien Gabriel, janissaire et martyr, par Maxime Yevadian.
Chapitre 4 :
Maître Sinan, père de l’architecture ottomane classique, par Maxime Yevadian.
Les architectes arméniens au service du sultan (XVIe-XXe siècles), par Maxime Yevadian.
Chapitre 5 :
Le rôle des potiers arméniens de Kütahya dans l’histoire de la céramique ottomane, par Dikran Kouymjian, Haig & Isabel Berbérian professeur d’Études arméniennes, émérite, Université d’État de Californie, Fresno.
Les bijoutiers arméniens, par Anna Aleksanian
Chapitre 6 :
Le café et son introduction en Europe, par Maxime Yevadian.
Chapitre 7 :
Les livres manuscrits et imprimés instruments de la renaissance arménienne, par Raymond Kévorkian, Historien, Chercheur à l’Institut Français de Géopolitique, Université Paris 8 Saint-Denis.
Chapitre 8 :
La littérature turque en alphabet arménien, par Hasmik Stépanian, Docteur en Histoire, Professeur à l’Université d’État d’Erevan, Arménie.
Les frères Abdullah et l’introduction de la photographie, par Anna Aleksanian et Maxime Yevadian
Chapitre 9 :
Histoire de la création du théâtre arménien et turc dans l’empire ottoman, par Anna Aleksanian, Chercheur au Musée-Institut du Génocide Arménien, Erevan, Arménie.
Les Zildjian, près de quatre siècles d’excellence en matière de Cymbales, par Anna Alexanian, avec une contribution de Hasmik Stépanian
Chapitre 10 :
Les Arméniens dans l’économie ottomane, par Anahit Astoyan, Chargée de recherches au Matenadaran d’Erevan, Arménie.
Conclusion par Ara Toranian, Directeur des Nouvelles d’Arménie Magazine

Annexe : Articles parus dans « Le Monde » pendant la saison turque, par Ara Toranian


Article de Jules Mardirossian, France-Arménie, numéro 364, du 16 au 30 juin 2010

Pendant plus de six siècles, les Arméniens initient, modernisent et développent l'essentiel de la culture, de l'artisanat, de l'industrie, de l'architecture et de l'économie de l'Empire ottoman. Dès les Seldjouks, les architectes arméniens sont les principaux maîtres d'œuvre des mosquées. Puis Sinan (1490-1588), ce fils d'Arménien, devient le père et le représentant inégalé de l’ « architecture classique ottomane ». Sa parfaite maîtrise de l'architecture byzantine et arménienne lui permet de les transcrire en représentations ottomanes. De nombreux grands architectes arméniens dont la dynastie des Balian, ont aussi été des bâtisseurs officiels. Les fameuses céramiques de Kütahya (centre majeur de cet art) sont réalisées du XVe au XXe siècle par des potiers arméniens dont la tradition est très ancienne. Les bijoutiers arméniens de Van, Erzeroum..., sont considérés comme les plus habiles au monde. Dès le XVe siècle, ils sont dominants à Constantinople. La littérature turque en lettres arméniennes, s'étendant sur plus de 8 siècles, devient un facteur de modernisation de l'Empire et fait évoluer les forces progressistes ottomanes pour aboutir à une littérature turque moderne. Les Arméniens sont les pionniers de la photographie dès 1858 et sont remarqués à l'expo universelle de Paris en 1878. Ils créent le théâtre turc puis ottoman qui a été un facteur de formation pour les élites turques. Les négociants et amirats arméniens (grands marchands liés à l'Etat) prospèrent à Constantinople puis s'étendent de l'Europe aux Indes. Les Arméniens sont majoritaires dans les professions libérales et dans l'agriculture qu'ils modernisent. L'économie de l'Empire est donc surtout conduite par les Arméniens. L'immense influence de la musique arménienne est absente de cet ouvrage.

Certains découvriront beaucoup mais il reste encore bien plus à révéler.
Article de Jules Mardirossian, France-Arménie, numéro 364, du 16 au 30 juin 2010


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