Livre numéro 1663
 |   | Pélerins d'Arménie Saints d'Occident : Evêques et prédicateurs venus évangéliser l'Europe aux IIIe-Ve et Xe-XIe siècles |
Titre : | Pélerins d'Arménie Saints d'Occident : Evêques et prédicateurs venus évangéliser l'Europe aux IIIe-Ve et Xe-XIe siècles / auteur(s) : Armand TCHOUHADJIAN - Préface du professeur Pierre Maraval |
Editeur : | Sources d'Arménie |
Année : | 2011 |
Imprimeur/Fabricant : | 42-Saint-Étienne : Aubin print |
Description : | 21 x 21 cm, 336 pages, couverture illustrée en couleurs |
Collection : | Armenia Christiana |
Notes : | |
Autres auteurs : | Pierre MARAVAL [préfacier] - Maxime K. YEVADIAN [préfacier] - |
Sujets : | Saints arméniens |
ISBN : | 9782952731874 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 30,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Qu'est-ce qui a pu pousser des religieux orientaux sur les routes d'Orient et d'Occident dès les premiers siècles du christianisme et durant plus d'un millénaire ? Hommes ivres de Dieu, ils ont tout quitté pour marcher humblement vers leur prochain. La plupart prêchèrent en chemin, mais sans volonté de prosélytisme tel qu'on le comprend aujourd'hui. Dépourvus d'une connaissance approfondie des langues occidentales, ils eurent à affronter les dangers du voyage, les épidémies, les invasions, les guerres, etc. Leur nombre, leur personnalité, l'importance de leur action et leur héritage ne pouvaient être traités de manière exhaustive dans ce seul ouvrage, le premier du genre. La première partie du livre comprend quatre chapitres qui fixent le cadre politique et culturel de la région de départ et rappellent les modalités d'installation du christianisme, ainsi que les conditions de voyages de ces pèlerins. La deuxième retrace l'histoire des saints personnages proprement dite et de leur culte en Occident. Ce premier ouvrage fait le point sur nos connaissances à ce jour. Suivront d'autres publications, d'auteurs différents, sur chacun de ces personnages, avec comme projet d'approfondir et de détailler le parcours de chacun. |
Livre numéro 1271
 |   | Trames d'Arménie : Tapis et broderies sur les chemins de l'exil (1900-1940) |
Titre : | Trames d'Arménie : Tapis et broderies sur les chemins de l'exil (1900-1940) / auteur(s) : Raymond Haroutiun KEVORKIAN - Dickran KOUYMJIAN - Armand TCHOUHADJIAN - David VINSON - Dominique Serena-Allier, Raymond-H Kévorkian, David Vinson, Dickran Kouymjian |
Editeur : | images en manoeuvres éditions |
Année : | 2007 |
Imprimeur/Fabricant : | 13-Gémenos : Impr. Horizon |
Description : | 239 pages ; ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 23 cm |
Collection : | |
Notes : | Exposition Trames d'Arménie (1900-1940) Tapis et broderies sur le chemin de l'exil du 16 juin 2007 au 6 janvier 2008 au Museon Arlaten de la ville d’Arles (Bouches-du-Rhône) ; Bibliogr. p. 239 |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Tapis arméniens |
ISBN : | 9782849950975 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 22,00 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Trames d'Arménie (1900-1940) Tapis et broderies sur le chemin de l'exil, exposition du 16 juin 2007 au 6 janvier 2008 au Museon Arlaten de la ville d’Arles (Bouches-du-Rhône) Entre récit et histoire, l'exposition présente plus de quatre-vingt-dix images réalisées au Proche-Orient entre 1890 et 1935 par des photographes réputés comme les frères Abdullah ou par des amateurs, saisis par la nécessité de sauvegarder une mémoire. Ces photographies racontent le long itinéraire des savoir-faire textiles arméniens (tapis et broderies), souvent seul bagage d'une population contrainte à l'exil, entre les villes de l'Empire ottoman et Marseille Cette exposition s'inscrit dans le programme des Rencontres d'Arles - Photographie. Sous la direction de Dominique Séréna-Allier, conservateur en chef, directeur du Museon Arlaten
Cet ouvrage montre comment entre 1900 et 1940, sur les chemins de l'exil, de l'Empire ottoman à Marseille, se transmettent et se perpétuent les procédés traditionnels arméniens liés à la fabrication de tapis et aux travaux de broderie. Des photographies révèlent la place des Arméniens dans l'artisanat du tapis et de la broderie avant 1915, ainsi que la transmission de ces techniques qui s'est opérée dans les ouvroirs des orphelinats levantins ou dans les camps de réfugiés arméniens notamment de Syrie, du Liban... Le corpus photographique réalisé entre 1923 et 1938 illustre les activités de la société marseillaise Tapis France-Orient qui, offrant du travail aux réfugiées arméniennes, a su utiliser leurs compétences ancestrales en fabriquant des tapis traditionnels de type oriental ou européen, mais aussi des tapis modernes destinés aux paquebots des grandes compagnies. Ainsi, le Museon Arlaten, musée départemental d'Ethnographie, interroge les notions d'identité et d'appartenance communautaire, mais également de transmission des savoir-faire à travers l'histoire d'une population largement implantée en Provence.
Sommaire de l’ouvrage Avant-propos par Dominique Séréna-Allier Les réfugiés arméniens en France : déracinement et quête d'un refuge, par Raymond H. Kévorkian 1 - DANS L'EMPIRE OTTOMAN : LES ARTISANS ARMÉNIENS DU TEXTILE Voyageurs et arts textiles arméniens : histoire d'une rencontre, par David Vinson Textiles arméniens : une riche palette Dickran Kouymjian Corpus Le tapis Ananson : le choix de la liberté, par Jane Ananson-Waddell et David Ananson, traduction-adaptation de Chantal Pradines 2 - DANS LES ORPHELINATS ET LES CAMPS : TRANSMETTRE ET RÉINVENTER DES SAVOIR-FAIRE Une reconstruction nationale : réinsertion des filles et des femmes arméniennes après 1918, par Vahé Tachjian Une association philanthropique au service des Arméniens : l'Union générale arménienne de bienfaisance, par Raymond H. Kévorkian Le Near East Relief, par Dominique Séréna-Allier Corpus Antoine Poidebard et les Arméniens, par Lévon Nordiguian Documents d'art oriental. Anciennes broderies arméniennes Antoine Poidebard (1929) 3 - À MARSEILLE : TAPIS FRANCE-ORIENT Les premières implantations arméniennes à Marseille, par Raymond H. Kévorkian Zareh Tchouhadjian : un expert du tapis à la tête de France-Orient, par Armand Tchouhadjian et Raymond H. Kévorkian Lire ce texte Tapis France-Orient : une entreprise marseillaise, par Dominique Séréna-Allier Corpus Le Normandie : « une exposition flottante Art Déco », par Dominique Séréna-Allier
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Livre numéro 1042
 |   | Saint Blaise, évêque de Sébaste, Arménie Mineure, IVe siècle |
Titre : | Saint Blaise, évêque de Sébaste, Arménie Mineure, IVe siècle / auteur(s) : Armand TCHOUHADJIAN - |
Editeur : | L'Harmattan |
Année : | 2004 |
Imprimeur/Fabricant : | Corlet Numérique à Condé-sur-Noireau, 14110 (Calvados) |
Description : | 16x24, 435 pages, 165 illustrations noir et blanc, 11 cartes |
Collection : | |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Blaise (saint ; 02..?-0316? ) -- Culte |
ISBN : | 9782747576208 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 36,50 euros |
Achat possible sur : | Amazon |
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Commentaire :Armand Tchouhadjian, après deux éditions de son ouvrage sur Saint Blaise, évêque de Sébaste, (2004 et 2000) et une version en turc en (2004, Éditions Aras Yayincilik), vient de publier une adaptation en croate : Sveti Vlaho, biskup iz Sebaste Europski dom Dubrovnik et Matica hrvatska 2010, 128 pages, 16,50 x 22 cm ISBN : 978953 9533821 et 9789536316811
L'auteur, dont le nom rappelle l’origine arménienne, intrigué par la propagation du culte de ce saint oriental, a consacré plusieurs années à essayer de trouver des réponses à son universalité. Le succès d’un petit livret sur le saint l’a encouragé à approfondir ses recherches. Ancien responsable marketing d’un groupe papetier, il a apporté la rigueur, la curiosité et ses connaissances de l’édition pour nous présenter une image vivante et actuelle de ce phénomène Présentation En commençant à lire ces lignes, vous êtes déjà parti sur la piste du culte de saint Blaise à travers le temps, depuis la date de son martyre au IVe siècle, et dans l’espace géographique, de son lieu de naissance en Arménie Mineure aux quatre coins du monde. Vous le découvrirez aussi bien à Byzance, Naples, Montréal, qu’en Afrique du Sud ou Barcelone, dans les mille lieux où il est présent en France et en Italie sous ses différents noms, de Sourp Vlas en Arménie à Agios Vlasios en Grèce, saint Blaise en France, San Biagio en Italie, Sankt Blasius ou Blasien en Allemagne, Autriche, Suisse, San Blai en Espagne, pour ne citer que ces pays. Voyage passionnant, car si le Saint n’a jamais quitté sa région natale de Sébaste, son culte a été véhiculé très tôt par les réfugiés d’Asie Mineure, par les religieux, en particulier les Bénédictins et par les croisés au moment des Croisades. Les explorateurs suivront pour le reste du monde. Son culte est encore vivace auprès de nombreuses villes qui célèbrent sa fête et organisent dans certains cas des grandes fêtes et pèlerinages.
Table des matières |
Chapitre | Page |
I - Une vie légendaire
Les sources d’informations, La patrie orientale de Blaise, Contexte politique et premiers temps chrétiens en Asie Mineure, L’origine de sa formation de médecin, Le jeune Blaise, l’évêque et le saint martyr faiseur de miracles,
Sa sépulture, lieu de pèlerinage
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15
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II - Un culte populaire
L’origine de son nom et de son culte, Les attributs de son martyre et sa représentation, Ses reliques, Saint Blaise un des Quatorze Saints Intercesseurs, Ses nombreux patronages, Les dates et célébrations de sa fête, Pourquoi peut-on l’invoquer ? Dédicaces d’églises, Fontaines, Ordre de Saint Blaise. Les Confréries Saint-Blaise, Le Mystère de Saint Blaise.
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41
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III - Les itinéraires de la diffusion du culte en Europe
Contexte général, religieux, Trajets individuels, des groupes de populations,
Byzance, Italie, Suisse, Allemagne, La princesse Théophano, 103.
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77
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IV - Présence en France
Son arrivée en France, classement par régions, départements et villes, ses appellations suivant les régions
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105
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V - Sa présence en Europe et dans le Monde
Europe, Afrique, Amérique du Nord, Centrale, Latine, Asie
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233
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VI - Pèlerinages et circuits
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381
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ANNEXE : Dictons, chants, littérature, recettes, homonymes
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385
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Bibliographie
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413
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Index
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423
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Glossaire
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427
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Livre numéro 693
 |   | Saint Blaise, Un saint d'Arménie en Occident |
Titre : | Saint Blaise, Un saint d'Arménie en Occident / auteur(s) : Armand TCHOUHADJIAN - Sa vie dans son contexte historique et religieux à Sébaste. L'extraordinaire cheminement du culte d'un saint martyr, en 316, à travers l'histoire et l'Europe entière. |
Editeur : | auteur |
Année : | 2000 |
Imprimeur/Fabricant : | Dupli-Print, Paris |
Description : | 54 p. avec 41 ill. N et b , 3 cartes, sous couverture coul. Pelliculée, 18 x 24 cm |
Collection : | |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Blaise (saint ; 02..?-0316? ) -- Culte |
ISBN : | 2951606605 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France |
Prix : | 60,00 FRF |
Commentaire :Disponible chez l'auteur ou à la librarie Samuélian, 51 Rue Monsieur LePrince - Paris 75006
Complément La vie de saint Blaise est entourée de légendes et beaucoup d'auteurs en parlent. Le premier témoignage important est celui de saint Jérôme (340-420) qui l'inclut dans son martyrologe au Ve siècle (1). Ceci est intéressant car le document servira en fait à l'établissement des martyrologes, dit Hièronimiens, qui vont suivre. Il a certainement dut circuler dans les monastères ou centres religieux, dont certains possédaient des bibliothèques importantes pour l'époque et des scriptoria actives. On donc peut supposer, que même sans la vénération de ses reliques, il était vénéré en Europe, dès les premiers siècles de la christianisation. Ces bibliothèques qui avaient de quelques dizaines à quelques centaines d'ouvrages chacune se passaient les manuscrits pour les faire copier. Par exemple en Europe à Fulda, Prüm, Reichenau, Saint-Gall, Trèves, etc., et Corbie, Ferrières, Fleury, Lyon, Tours, Vienne, etc. sur le territoire de la France actuelle. 1 - Il s'agit d'une compilation désordonnée de saints dont nous il n'existe que des recensions du VIe siècle. La paternité de ces œuvres est contestée. Saint Jérôme est né vers 340 en Dalmatie ou Vénétie. Il est un des quatre Docteurs de l'église latine, surtout connu par la traduction de la bible primitive de la version grecque, la Septante, en une nouvelle version latine, dite la "Vulgate ", reconnue version officielle au concile de Trente. Après un séjour à Rome, il passe le reste de sa vie en Orient et décède à Bethléem vers 420. Parmi ses nombreuses œuvres, il réalise aussi une carte d'Asie, dont il reste une copie du XIIe siècle, dans un manuscrit au British Muséum . Sur celle-ci figure des régions de l'Arménie, avec l'Arménie Mineure (Atlas Historique de l'Arménie - Claude Moutafian et Eric Van Lauwe). Il sera secrétaire du concile de Constantinople en 381, où il rencontrera sans doute saint Pierre de Sébaste. Tout ceci nous confirme la connaissance qu'il pouvait avoir des saints orientaux, dont saint Blaise, qui figure dans son martyrologe au 14 mars, sous le nom de Blesii (Patrologia Latina V. XXX). Armand Tchouhadjian
Article de l'auteur Savez-vous que sous ce nom se cache en fait « Sourp Vlas » un saint d'Arménie, évêque de Sébaste (Arménie Mineure) martyrisé en 316 ? Si, de son vivant, il s'est peu éloigné de sa région natale, il est connu par son culte très répandu en divers pays. En Italie et en France pour ce qui nous est proche, mais dans beaucoup d'autres aussi. On le dit Arménien, d'autres le disent Grec, ou encore qu'il n'a jamais existé, remplaçant seulement le culte de dieux anciens. Personne n'y était. Contentons nous de raconter cette belle histoire. C'est un saint sympathique. Sa Vie Des sources anciennes en ont parlé. Le premier, Aetius d'Amida (aujourd'hui : Dyarbékir), au VIe siècle, fait mention de son pouvoir à guérir les maux de gorge. Depuis, chacun y a été de sa version et des plus sérieuses : Métaphraste au IXe, Voragine dans sa Légende Dorée au XIIIe, les Bollandistes experts en la matière en 1643, etc... Le Vatican reconnut officiellement son culte en 1584, le Pape Innocent IV l'ayant canonisé en 1245 à Lyon. Quelques mots sur son environnement historique, religieux et... médical. Sébaste (aujourd'hui Sivas) où il est né, se trouve en Arménie Mineure, à l'ouest de l'Arménie Majeure, à la limite de la Cappadoce et Césarée, la province du « Pont » des Romains. Elle est située dans la vallée de l'Halys (Kizil Irmak), le plus long fleuve de Turquie. Orientée est-ouest, elle avait une grande importance pour le commerce de la Route de la Soie et celui dans le sens Moyen-Orient Russie Méridionale. Donc lieu de passage, elle vit les Perses, les Romains, les Byzantins, les Arabes, les Mongols, les Turcs et... même les Celtes ! Les Arméniens étaient quand même là avant le IIe siècle. Avec leur foi chrétienne, puisque l'on y rencontre des évêques. Pour mémoire aussi le martyr des Arméniens Polyeucte (en 254) et les 40 martyrs de Sébaste (vers 310). L'Empereur romain du moment, Constantin, promulgue des édits pour la destruction des églises et il faudra attendre l'édit de « Tolérance » de Milan (313), pour que les choses se calment un peu. Décor planté, notre Blaise pouvait naître. Ce qu'il fit vers l'an 280. D'une famille sans doute aisée, car il fit des études de médecine. La proximité du monde grec avait un grand avantage pour le milieu médical. Il avait à sa disposition tous les écrits grecs sur le sujet. Les premières léproseries et hospices furent fondés dans la région aux IIIe et IVe siècles. On soignait beaucoup par les plantes, les minéraux, les eaux thermales dont l'Arménie est riche. Dès son jeune âge, il est doux et excelle en sainteté. Il soigne hommes et... animaux. Sa réputation fit qu'il fut bientôt élu évêque par ses concitoyens. Revêtu de sa nouvelle dignité, le saint homme cédant à un « Mouvement de l'Esprit de Dieu » décide de se retirer, non loin de là, dans une caverne du mont Argée (aujourd'hui Erciyas Dagi) qui domine Césarée. Il est bientôt rejoint par hommes et bêtes, qui évitent de le déranger quand il prie. Cela commençait à se savoir. Or, la région était dirigée, à cette époque, par un gouverneur Romain, Agricola, qui ne voyait pas cela d'un bon oeil. Ses soldats lui rapportèrent que, pendant la chasse, les animaux se réfugiaient près de la caverne. Fort mécontent, il envoie chercher le coupable. Pendant ce temps, le Christ étant apparu trois fois à Blaise, celui-ci voit son arrestation comme un signe de Dieu. En route, il a le temps de réaliser deux miracles. Une mère lui amène son fils qui s'étrangle à mort avec une arête dans la gorge. Avec une prière, il le sauve. Plus loin, une pauvre paysanne vient se plaindre de ce qu'un loup lui a mangé son pourceau, son seul bien. Il prie, aussitôt le loup revient et lui rend son pourceau. Dès son arrivée, Agricola essaie de l'amadouer, lui faire renier sa foi chrétienne. Peine perdue. Agricola insiste, se fâche, le remet en prison, le ressort pour l'écorcher vif. Rien n'y fait. Il fait immerger son corps avec un gros poids. Mais un ange du Seigneur vient sauver le saint homme. Ce que voyant, Agricola, à bout d'arguments et de nerfs, lui fait proprement couper la tête ! Cela se passait en 316. La sépulture (vide) de Blaise serait à Sivas au musée de la ville. Diffusion de son culte. A partir de là, nous pouvons suivre son culte pratiquement à la trace. Peu présent en Asie Mineure et en Grèce, nous le retrouvons par contre en Italie du Sud, dès le IVe siècle, ramené par des soldats romains avec des religieux grecs et arméniens. Certainement avec des reliques. Il semblerait que les Bénédictins, dont l'ordre sera créé à Monte Cassino en 536 par Saint Benoît, deviennent le principal agent de diffusion du culte. Des centaines d'églises et pèlerinages lui sont dédiés encore aujourd'hui dans le pays. Puis par l'Italie du nord, la Suisse, le Saint Empire germanique et le nord-est de la France de l'époque, il gagne toute l'Europe. En France, ses premières traces se trouvent en 994 à Toul (54), en 1025 à Moyenmoutier (88), en 1047 à Metz (57) en 1065 à Dijon (21), en 1025 à Cruseilles (74). Un premier recensement en France le donne présent au moins avec 700 à 900 églises, chapelles, sites divers etc... qui lui sont dédiés, avec ou sans reliques. Mais nous le retrouvons dans tous les autres pays européens, jusqu'en Islande, Espagne, Portugal. Il traversera aussi l'Atlantique et le culte est très présent en Amérique du Sud. Il est fêté le 3 février au calendrier grégorien et le 11 février au calendrier julien. Invocations, patronages Saint Blaise fait partie des saints intercesseurs, surtout comme guérisseur. Vous pouvez l'invoquer pour vos maux de gorges. Les jeunes femmes pour trouver un bon mari ! Son succès dans les campagnes vient du fait qu'il est mis aussi à contribution (avec succès ?) pour soigner les maladies des animaux et pour la protection des cultures, etc... Il est ainsi à l'origine de nombreux dictons météorologiques, ex: « A la Saint-Blaise, l'hiver s'apaise, s'il redouble et s'il reprend, de long temps il ne se rend ». Du fait de son martyr, il est aussi patron de différentes corporations : celles des bouviers, des cardeurs, des drapiers, des tailleurs de pierre, des maçons,... Où le trouver ? Maintenant que vous savez presque tout sur lui, cherchez-le ! Là où vous aurez le plus de chance : en Alsace-Lorraine, porte d'entrée en France, où une association essaie de promouvoir son culte. L'un des pèlerinages les plus originaux a lieu à Leimbach (68). Le jour de sa fête, les pèlerins boivent le vin béni avec une paille dans le crâne relique du saint. Dans les régions agricoles pour les raisons citées plus haut. En Bourgogne avec les Bénédictins, promoteurs de son culte, ou encore les étonnantes fresques byzantines de Berzé-la-ville (71). En Languedoc - Roussillon où dans certains villages se déroulent encore des fêtes de traditions anciennes. En Rhône - Alpes, surtout dans les Savoie, avec la plus forte densité d'églises et de chapelles. En Ile-de-France avec la fameuse chapelle St Blaise de Milly-la-Forêt (91). Sur un des chemins de St Jacques de Compostelle se trouvait un havre de repos pour les pèlerins, à l'Hôpital St. Blaise (64) et son église ressemble à une église arménienne. Nous ne pouvons citer tous les lieux. Si vous en trouvez, n'hésitez pas à les signaler. L'auteur se tient également à votre disposition pour vous indiquer les sites qui seraient près de votre région. Bonne chasse ! ! ! Armand Tchouhadjian, Nouvelles d’Arménie Magazine, numéro 50, février 2000 |
Livre numéro 692
 |   | Cathédrale d'Etchmiadzine |
Titre : | Cathédrale d'Etchmiadzine / auteur(s) : Armand TCHOUHADJIAN - |
Editeur : | auteur |
Année : | 1993 |
Imprimeur/Fabricant : | Imprimerie Martin, Paris |
Description : | 20 pages cartonnée, impression une couleur, 33cm x 23cm |
Collection : | |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Maquette à construire ; les pages sont à découper et monter pour obtenir la cathédrale d'Etchmiadzine au 1/160e. A peindre ensuite suivant l 'inspiration. |
ISBN : | 2910279006 |
Bibliothèques : | Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris |
Prix : | 60,00 FRF |
Commentaire :Disponible chez l'éditeur ou à la librarie Samuélian, 51 Rue Monsieur LePrince - Paris 75006 |
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